Mini et les voleurs de miel
Mini et les voleurs de miel s’adresse aux tout-petits mais sur un ton déroutant. Criard.
Mini et les voleurs de miel s’adresse aux tout-petits mais sur un ton déroutant. Criard.
Faut-il ouvrir l’école aux moins de deux ans ? Pour le savoir, un père à filmer sa fille institutrice et investit dans une expérience de scolarisation précoce. Ca donne Dis maîtresse ! et ce n’est pas tout à fait convaincant.
Il y a eu la préhistoire des Croods, le Moyen-âge de Dragons. Il y a désormais la science-fiction, avec En route!
Il n’est jamais trop tôt pour comprendre la nature et devenir écolo. La preuve avec Lili Pom et le voleur d’arbres. A découvrir dès 4 ans.
Revoilà nos amis découverts en novembre 2011 et venus directement du Suède. « Petit-point a des points, Gros-Pois a des pois et ils sont très heureux comme ça », nous dit la voix-off au début de chacune de ces six nouvelles histoires.
Comme ces courts-métrages sont conçus pour grandir, ils relatent tous une expérience du quotidien des tout-petits : attraper la varicelle, changer vite ses chaussures mouillés quand on a marché dans une flaque d’eau, se faire à manger si l’on a faim et que le frigo est vide, ne pas se perdre en forêt quand on part à la cueillette de champignons…
Ou bien encore s’amuser en regardant des clowns au cirque puis essayer de les imiter et enfin, fêter la nouvelle année dans une fête disco, entouré de tous ses amis.
A chaque fois, le contexte plonge les deux petits héros dans une situation inédite et dont ils vont devoir se sortir grâce à leur inventivité toujours un peu loufoque.
C’est rigolo, charmant tout comme le sont les deux marionnettes principales et la maison dans laquelle ils habitent. Ou le ton avec lequel l’histoire est racontée. L’idéal pour apprendre tout en se divertissant.
2013 – Suède – 0h44
En partenariat avec Grains de Sel
On retrouve avec grand plaisir Capelito, ce champignon malicieux au chapeau magique. Dès qu’il se presse le nez, ce chapeau résout tous ses problèmes, et il a le don pour se mettre dans des situations compliquées.
Quand il est alchimiste, Capelito parvient à supprimer les tâches, mais son nouveau pouvoir fait peur à son amie Capelina. Il use donc de sa potion d’invisibilité pour se rattraper !
Mais, Capelito a doit aussi parfois lutter contre de sérieux désagréments : il attrape des poux en volant de la laine à des moutons pour se tricoter un bonnet ou se battre contre un moustique particulièrement revêche qui lui vole son nez, donc ses pouvoirs. Ou encore batailler avec un chat malade qui refuse de prendre ses médicaments.
Capelito est aussi un poète, un esprit libre qui s’acharne à redonner sa liberté à un éléphant (en le faisant tomber amoureux d’un ver de pomme), sauve un renard pas très reconnaissant d’un piège de braconnier tout en étant parfois victime de ses propres limites quand des martiens déboulent sur la terre…ou qu’une sorcière le surprend quand il lui vole ses potions.
Originales et ingénieuses, ces huit histoires sans paroles (mais avec un langage propre très amusant), à la fois drôles et tendres, sont un vrai régal à savourer sans limite.
2006/2009 – Espagne – 0h40
En partenariat avec Grains de Sel
Tout le monde connaît l’origami japonais, cet art du pliage du papier qui transforme une banale feuille en un animal ou un objet en relief.
En Chine, le grand artiste de théâtre et de marionnettes Yu Zheguang a, à partir de 1958, appliqué cette technique traditionnelle à l’animation. Il lui a fallu un an pour produire, au sein du célèbre studio de Shanghai, les huit minutes de « Petits canards intelligents », un des trois courts-métrages proposés dans ce programme qui en offre un très bel échantillon.
Ces trois jeunes canetons partent à la chasse aux papillons, ce qui n’est pas gagné vu leur taille. Mais, comme ils sont malins, ils parviennent à leur fin… sauf qu’en chemin, ils réveillent un gros chat. Là encore, leur intelligence leur servira à en échapper. Un autre film, qui date de 1980, met un oisillon en vedette, « Le petit canard Yaya ». Dans des décors semblables, en papier eux aussi, une couvée de canetons éclot sans surveillance et se rend au lac. Un renard rôde mais leur entraide puis l’arrivée de maman cane les sauveront. Enfin, dans « Un gros chou » créé en 1961, seul film dialogué du lot, raconte comment un petit chat et un lapin apprennent à dire la vérité après avoir fait une bêtise.
1961 – Chine -0h36
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres films du 6 novembre chroniqués sur cine-woman :
Les tout-jeunes enfants se posent souvent plein de questions auxquelles il n’est pas toujours facile de répondre. Ils appréhendent sans savoir en parler un évènement qui va les concerner pour la première fois de leur vie.
Réussiront-ils à aller dormir chez leur meilleur ami sans avoir peur ? Sauront-ils accepter un nouveau copain au bac à sable ou un petit frère à la maison ? Apprendre à jouer tout seul, à se mesurer aux autres ou à ranger leur chambre? Et qu’est-ce que ça fait d’être malade et de devoir aller à l’hôpital ?
En reprenant ainsi des moments de la vie quotidienne, ce programme de huit petites histoires qui mettent en scène Nounourse, sa famille et ses copains, a tous les arguments pour aider à répondre à leurs interrogations et à désamorcer leurs angoisses. Grâce à une narration accessible, très réaliste, portée par la voix off chaleureuse d’Hippolyte Girardot, ces courts-métrages au dessin très simple, moderne, stylisé et épuré seront une aide plus que bienvenue pour accompagner les plus jeunes dans les premières expériences d’autonomie. C’est bien fait, éducatif, pédagogique et distrayant.
2010 – Suède – 0h32
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties du 2 octobre traitées par cine-woman : La vie domestique d’Isabelle Czajka, le documentaire « Brigitte Fontaine reflets et crudité », la reprise « Le magicien d’Oz » et Diana de Olivier Hirschbiegel.
Six très courts-métrages sans parole, venus d’Italie, d’Angleterre, de Russie, d’Allemagne… vont permettre aux plus jeunes de découvrir le monde. Celui qu’ils voient et celui des créatures qui les entourent.
Depuis la décharge où elle habite, « Chinti », la fourmi russe, rêve d’un autre univers que celui, harassant, de la fourmilière. C’est le Taj Mahal qui l’enthousiasme au point de passer sa vie à tenter de le reconstruire. «Dodu, le garçon de papier », tout en carton, s’ennuie tellement dans sa ville bruyante qu’il va suivre une amusante coccinelle quitte à se retrouver perdu au milieu des flots.
Le monde ne s’est évidemment pas construit en un jour comme l’illustre « La création », avec force matériaux différents ( tissu, dentelles, aquarelles…) et tout en couleurs chatoyantes. Et l’on peut se réjouir qu’il ne soit toujours pas fini. C’est le cas dans « Grand Frère », un petit film fascinant au parti pris très minimaliste où deux personnages s’amusent sur la planche à dessin dès que leur créateur a le dos tourné. Ou qu’un simple « feu follet » le ranime quand la lumière joue avec son propre reflet. Le monde gagne surtout à s’enrichir des uns et des autres, comme le prouve avec tendresse et poésie, « une bouteille à la mer », merveilleux dialogue à distance entre un bonhomme de sable et un bonhomme de neige. Un vrai coup de cœur !
2013 – Italie, Angleterre, Russie, Allemagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Suisse, Portugal – 0h42
En partenariat avec Grains de Sel
Les sorties du 25 sept sur cine-woman : Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson, Miele de Valeria Golino, Blue Jasmine de Woody Allen, Lettre à Momo de Hiroyuki Okiruya et The way- la route ensemble d’Emilio Estevez.
L’Iran est un grand pays de cinéma. On connaît moins sa création en animation pour enfants mais ces cinq courts-métrages à destination des tout-petits démontrent efficacement sa vitalité. Ce programme enchaîne les surprises.
Tout d’abord, ce sont la beauté des images et la puissance des couleurs chatoyantes utilisées qui frappent, même s’elles varient beaucoup d’un film à l’autre, donnant à chaque histoire une identité marquée. La musique, orientale, entraînante, presque dansante est aussi remarquable. Enfin, les sujets et surtout les animaux ou les végétaux représentés sont très différents de ceux qu’on a l’habitude de voir. Le premier film raconte par exemple le mariage de deux papillons, les deux suivants ont pour héros des corbeaux, le quatrième parle d’une citrouille… A chaque fois, bien sûr, le thème de la famille fait le lien, une famille joyeuse, en pleine fête mais qui doit tout de même affronter des problèmes universels (le danger, les obstacles, les intempéries…). Le mariage du Papillon reste un moment de fête communicative magnifique. Mais, notre film préféré est celui de la Citrouille qui roule où une grand-mère, animé étrangement, part voir son petit fils qui vient de naître et déjoue avec malice tous les dangers sur son chemin. Drôle et tendre à la fois.
2012 – Iran – 0h42
En partenariat avec Grains de Sel