Dirty god
Défigurée à l’acide par son ex, Jade tente de se reconstruire. Dirty god de Sacha Polak s’intéresse aux conséquences. Pas au geste. Etonnamment positif.
Défigurée à l’acide par son ex, Jade tente de se reconstruire. Dirty god de Sacha Polak s’intéresse aux conséquences. Pas au geste. Etonnamment positif.
La note Cine-Woman : 1/5
Encore un film sur le divorce, vu du point de vue du père cette fois-ci. Ou comment un mari et père perd sa femme, sa famille et son boulot quand son associé se met en ménage avec son ex-épouse. Commence alors la longue reconquête du goût de vivre, de la reconstruction d’abord auprès de ses enfants qu’il héberge un weekend sur deux puis pourquoi pas auprès d’une nouvelle compagne.
Ici, on assiste à tout. A la dépression qui suit la rupture, à la reconquête de la dignité d’un homme à terre, à son entêtement à ne plus s’autoriser à être heureux jusqu’au jour où… Sans aucune surprise toutefois, si ce n’est que pour une fois, la victime est un homme, interprété par un Thierry Neuvic étalant son malheur et ses mauvaises humeurs sans inspiration. Pour le reste, Louis Becker, le réalisateur de ce film revendiqué comme faussement autobiographique, enfile les scènes attendues les unes derrière les autres. Jamais on ne doute qu’une femme scellera à nouveau son destin au sien. A voir si on a besoin de se réconforter en confrontant son expérience à la sienne, ou bien par compassion, pour se dire qu’un homme peut être détruit par une histoire de couple qui finit mal. Mais ça, on le savait déjà.
2010 – France – 1h30