Vice versa
Qui n’a pas eu envie de comprendre ce qui se passe dans le cerveau d’un enfant qui grandit? Voilà le propos palpitant du génial Vice versa de Pete Docter, l’auteur du très réussi Là-haut. Emouvant et innovant.
Qui n’a pas eu envie de comprendre ce qui se passe dans le cerveau d’un enfant qui grandit? Voilà le propos palpitant du génial Vice versa de Pete Docter, l’auteur du très réussi Là-haut. Emouvant et innovant.
Il y a un peu plus de dix ans, les enfants découvraient Sulli, énorme masse poilue bleue aux pois rose et son inséparable ami Bob, une boule sur patte verte crue à un seul œil. Mais savez-vous seulement comment ils se sont rencontrés ? Et comment ils sont devenus les meilleurs terreurs d’élite de tous les temps ?
C’est ce que raconte ce prequel (film d’avant le film). Depuis qu’il est enfant, Bob a toujours voulu intégrer Monstres & Cie, la fabrique qui recycle l’énergie générée par les cris des enfants apeurés.
Il a beau avoir un physique peu avantageux, il ne fait pas assez peur. Sulli, lui, est le descendant d’une lignée de terreurs d’élite, mais il est fainéant et peu motivé. A eux deux, ils vont franchir tous les obstacles que la célèbre Monstres Academy, l’université de la terreur, va mettre sur leur route.
Bien sûr, on peut voir ce film sans voir vu l’autre, mais il est évident qu’il fait pour qu’on (re)voit la suite. Etait-ce vraiment judicieux de revenir sur les fondements de cette amitié ? Rien n’est moins sûr car cela tue d’emblée le suspense. Et comme le scénario est un peu mou, que la succession des étapes est convenue, que les gags ne sont pas tous drôles, on ne donne à Pixar qu’un petit satisfecit. Peut mieux faire, donc !
2013 – Etats-Unis- 1h40-
En partenariat avec Grains de Sel