Cours sans te retourner

Hors du commun

En 1942, Yoram Fridman, 8 ans, réussit à s’échapper du Ghetto de Varsovie. Seul. Sa famille a disparu et il doit désormais tenter de survivre.

Plus fort que tout

Jusqu’à la fin de la guerre, sa vie sera une longue errance à travers la campagne polonaise. Il parvient à louer ses bras dans les fermes contre une soupe et du pain. Mais, la répression allemande est si forte qu’il se retrouve toujours en danger.

Cours sans te retourner

Il bénéficie parfois de l’aide et de la bienveillance de la population locale, est à d’autres moments trahi par ceux qui semblaient lui vouloir du bien ou abandonné par ceux qui devraient prendre soin de lui.

Résilience

Yoram Fridman survivra à la guerre et c’est son histoire qu’a choisi de retracer ici le réalisateur allemand Pepe Danquart, en adaptant le livre qu’Uri Orblev lui a consacré.

Une main tendue pour le petit Tkacz

Rebaptisé Srulik, puis Jurek pour faire plus polonais, Yoram Fridman est même parvenu des études et à enseigner les mathématiques après guerre.

Une histoire vraie

Témoignage évidemment très fort sur la persécution des juifs, ce film a la délicatesse de rester très fidèle aux évènements de cette survie extraordinaire. Il se méfie tellement des émotions qu’il peut même paraître un peu froid, un peu distant.

Elisabeth Duda dans Cours sans te retourner

Mais, il soulève judicieusement quelques thèmes forts : la perte d’identité, l’instinct de survie, la dualité humaine, l’incroyable mise en danger de certains pour sauver un inconnu…

De Pepe Danquart, avec Andrezej et Kamil Tkacz, Elisabeth Duda, Itay Tiran…

2013 – France/Allemagne – 1h47

En partenariat avec Grains de Sel