Love & mercy
Les Beach Boys et leurs chansonnettes sucrées méritaient-ils un biopic? Oui, trois fois oui! Et ce Love & mercy qui s’attarde surtout sur Brian Wilson, chanteur et compositeur, est passionnant.
Les Beach Boys et leurs chansonnettes sucrées méritaient-ils un biopic? Oui, trois fois oui! Et ce Love & mercy qui s’attarde surtout sur Brian Wilson, chanteur et compositeur, est passionnant.
Kai, un jeune faucon, en a sa claque de vivre juste avec son père, à l’écart de tout et tous. Par hasard, il apprend l’existence de Zambezia, la cité des oiseaux, une sorte de paradis dédié qu’il veut absolument connaître.
Contre l’avis de son père, il débarque là-bas pour vivre parmi les siens. Mais, la cité est bientôt menacée. Kai va donc devoir se mouiller quitte à découvrir sa propre histoire.
C’est drôle, joli, enlevé comme la plupart des films d’animation d’aujourd’hui. Aucun problème de tempo, ni faille graphique apparente, Drôles d’oiseaux a de la tenue et se laisse très agréablement regarder.
Vendu comme un hommage à l’Afrique, c’est en fait une sorte de méli-mélo culturel qui sonne parfois plus du coté des Caraïbes que de l’Afrique noire. Mise à part ces petites fautes de goût ou ces écarts à l’orthodoxie culturelle, les enfants adoreront cette sempiternelle histoire de relations père-fils, née sur des bases compliquées qui ont empêché un vrai épanouissement et du géniteur, et de la descendance. Mais tout finit par s’arranger bien sûr …
2013 – Etats-Unis – 1h22
La note Cine-Woman : 2/5
En octobre 2009, le Gruffalo, cette créature impressionnante aux énormes crocs et aux dents aiguisés, à la mâchoire d’acier et aux griffes acérées, mi-ours, mi-monstre, s’était fait une place remarquée sur les écrans français. Cette fois, c’est son fils, avec qui il vit au fond d’une caverne qui devient le héros de cette aventure champêtre. Le père a interdit à son rejeton de s’aventurer dans le bois sombre, à cause de la très grande et méchante souris qui y règne. Evidemment, le petit n’en fera qu’à son idée jusqu’à ce qu’il tombe sur elle… Ce film est idéal pour aller braver les peurs des plus farouches très jeunes spectateurs.
Les images ont juste ce qu’il faut d’impressionnant pour leur montrer que les recommandations des parents face aux dangers sont très souvent justifiées. Très consensuel même sur son design, ce court-métrage ne brille jamais par son audace même s’il reste agréable à regarder. Les trois très courts métrages qui le précèdent mettent, eux, l’accent sur le graphisme. Notre préféré est le minimaliste L’oiseau et la feuille, poétique et drôle. Alors que les deux autres sont l’un insignifiant, l’autre trop brutal pour la cible d’âge concernée.
2011 – 0h43 – Grande-Bretagne
En partenariat avec Grains de Sel