Apolonia, Apolonia
Léa Glob, une cinéaste danoise, filme Apolonia Sokol pendant 13 ans et accompagne ainsi l’émergence d’une artiste-peintre féministe de premier plan. Passionnant.
Léa Glob, une cinéaste danoise, filme Apolonia Sokol pendant 13 ans et accompagne ainsi l’émergence d’une artiste-peintre féministe de premier plan. Passionnant.
La peintre Paula Modersohn-Becker était encore inconnue en France en 2015. Mais Marie Darrieussecq lui a consacré un livre Etre ici est une splendeur et le musée d’arts moderne de la Ville de Paris une exposition. Et voilà le film.
La note Cine-Woman : 3/5
Magnifique idée que celle du tableau, le nouveau film de Jean-François Laguionie. Les personnages d’une toile de maître inachevée ne parviennent pas à comprendre pourquoi certains d’entre eux sont Toupins, d’autres Pafinis et les derniers, les Reufs, carrément à peine esquissés. Tandis que les plus achevés prennent le pouvoir et font régner la terreur, les autres vivent mal cette injustice. Les circonstances amèneront trois d’entre eux à partir à la recherche du peintre pour avoir une explication. En chemin, ils croiseront d’autres créatures peintes, d’autres passions du Peintre, Venise et ses mystères… Véritable film d’aventure au coeur d’un décor sidérant de beauté, ce film très poétique est aussi une manière de se familiariser à la peinture et à la lecture des images. C’est dommage que la toute fin ne soit plus à la hauteur de ce sublime livre d’images aux enjeux aussi sociaux qu’artistiques.
2011 – France – 1h16
En partenariat avec Grains de Sel