77e Festival de Cannes – Cannes Classics
Cannes Classics fête ses 20 ans. Quels sont les films du patrimoine restaurés et documentaires qui honorent l’histoire du cinéma qui ont été retenus dan la Sélection Officielle du 77e Festival de Cannes ?
Cannes Classics fête ses 20 ans. Quels sont les films du patrimoine restaurés et documentaires qui honorent l’histoire du cinéma qui ont été retenus dan la Sélection Officielle du 77e Festival de Cannes ?
L’été est traditionnellement la période des reprises… de films d’hommes, uniquement. Sur 67 films annoncés, un seul, est l’oeuvre d’une réalisatrice, Yannick Bellon.
Le Festival Lumière 2018 se déroule à Lyon et dans sa région du 13 au 21 octobre 2018. Jane Fonda en sera le Prix Lumière 2018. Quelles autres femmes y croisera-t-on?
Kering et le cinéma : le groupe de luxe est le nouveau partenaire officiel du Festival de Cannes. Mais il a déjà une longue histoire d’engagement auprès du cinéma et des femmes. A découvrir dans le schéma ci-dessous.
La magie Karel Zeman est une anthologie d’un des maîtres de l’animation tchèque à découvrir au plus vite.
Mercredi 10 septembre 2014, la nouvelle Fondation Jérôme Seydoux-Pathé ouvre au public les portes de son bâtiment tout neuf, dessiné par Renzo Piano.
Située dans l’ancien théâtre puis cinéma des Gobelins, fermé depuis 2003, dans le XIIIe arrondissement de Paris, ce bâtiment épuré derrière sa façade sculptée par Rodin, regroupe à la fois un petit musée, d’un centre de documentation, des ateliers pour les enfants, une galerie d’exposition et une salle de projection de films de patrimoine.
En plus de sa magnifique verrière signée Renzo Piano, qui vaut le coup d’œil, ce lieu concentre toutes les archives disponibles de la maison Pathé, depuis sa création en 1896 : des caméras et des projecteurs exposés au premier étage, des affiches, des photos de tournage, des livres de compte, des dossiers de presse et même des documents scientifiques qui servent aujourd’hui à la restauration des films anciens. On y trouve même le projet de cinémathèque imaginé en lieu et place de l’Hôtel Crillon décrit dans la correspondance qu’échangeaient Charles Pathé et Abel Gance.
Enfin, une salle de projection de 70 places, au sous-sol, propose un programme régulier de ciné-concerts pour (re)découvrir des films oubliés du septième art.
Fondation Jérôme Seydoux – Pathé, 73,ave des Gobelins – 75013 Paris. tel : 01 83 79 18 96.
Photographies de Michel Denancé – Coll. Fondation Jérôme Seydoux-Pathé © 2014 – RPBW
Le 5ème long métrage réalisé par le beau George Clooney était en compétition officielle lors du dernier festival de Berlin, en février 2014. Avec une certaine audace de la part des sélectionneurs tant les allemands y ont le mauvais rôle, mais sans aucune chance de figurer au palmarès. Ce qui laisse déjà présager le pire.
Les Monuments Men ont été une escouade de spécialistes de l’histoire de l’art, de conservateurs de musée et autres architectes, américains, anglais et français qui se sont mis au service de l’armée américaine en 1944 pour aller chercher et protéger les œuvres d’art belges, françaises, italiennes… qu’Hitler pillait pour son fameux projet de plus grand musée du monde.
Des vierges à l’enfant aux auto-portraits de Rembrandt, ces apprentis soldats sont partis plus que motivés pour mettre un terme aux ambitions artistiques hitlériennes. Avec pour credo qu’un peuple peut toujours se reconstituer même lorsqu’il est décimé, alors qu’il ne se remettra jamais de la disparition de sa mémoire, surtout quand elle est artistique. Soit.
Fort de cette prise de position, George Clooney se donne comme toujours le beau rôle et s’illustre en étant derrière et devant la caméra, en chef de cette équipe mal entraînée à la guerre, mais à l’œil expert.
On assiste donc à la constitution de cette équipe valeureuse mais vieillissante, puis à la manière dont elle va finir par dégotter le fameux trésor, aidée en cela d’une secrétaire ex-conservatrice de musée (Cate Blanchett en vieille fille malaimée) qui a scrupuleusement catalogué toutes les oeuvres concernées.
Réalisateur prometteur dont les deux premiers films avaient affirmé son intelligence critique, George Clooney semble depuis « Jeux de dupes » (sur le football américain) en manque complet d’inspiration.
S’il sait toujours détecter de bons sujets – celui de Monuments Men est passionnant – , pourquoi en tire-t-il une histoire complètement anecdotique, une quasi pochade portée par un casting de potes, manifestement contents d’être là mais peu motivés pour défendre leur partition?
Et que dire du rôle complètement caricatural de vieille fille amoureuse de son musée mais quand même séduisante si on s’y attarde qui revient à Cate Blanchett et que pour une fois, elle ne parvient même pas à défendre ?
Allez George, et même si son capital sympathie a été sérieusement entamé cette fois-ci, on continue quand même à croire en toi… mais ressaisis-toi. Vite !
2013 – Etats- Unis – 1h58
Quatre ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Jacques Tati imposait son humour inimitable avec ce fameux Jour de Fête, son premier film. Déjà, il traitait d’un sujet qui sera celui de toute son œuvre : la confrontation entre la tradition et la modernité.
Et cela, avec les mêmes techniques : une observation fine du comportement de ses contemporains, qu’il exprime à travers de nombreux gags visuels et des bruitages astucieux, plus que par la parole.
Ancré dans son époque, Jour de Fête a pour héros François, le facteur d’un petit village français. Tout le monde connaît François, puisqu’il apporte le courrier, et tout le monde se moque volontiers de lui dès qu’il a le dos tourné.
En pleines festivités du 14 juillet, on lui montre un film sur l’efficacité des services postaux américains. François le prend au pied de la lettre. Tout en restant terriblement français, François décide alors d’utiliser ces techniques révolutionnaires pour faire sa tournée… Dans un final ou plutôt un festival de gags qui reste dans la mémoire de tous ceux qui ont vu le film. Un délice…
1949 – France – 1h16 (version restaurée en noir et blanc)
En partenariat avec Grains de Sel
C’est ce mercredi 26 juin, à midi que Serge Toubiana, le directeur général de la Cinémathèque Française, a annoncé le programme des festivités à venir après l’été.
La saison reprendra des expositions temporaires reprendra à compter du 25 septembre 2013 par un hommage à Jean Cocteau, à l’occasion des 50 ans de sa mort puis, à partir du 16 octobre 2013, par Pasolini Roma, soit Rome vu par un des artistes les plus controversés du XXème siècle. elle sera bien évidemment accompagnée d’une intégrale de ses films, d’Accatone à Salo.
Mais 2014, c’est aussi et surtout le centenaire d’Henri Langlois, l’infatigable créateur de la Cinémathèque et le père de la cinéphilie française. Plusieurs manifestations le consacreront dont une exposition baptisée Le Musée imaginaire d’Henri Langlois, à partir du 9 avril 2014. Avec évidemment force documents inédits, témoignages…
Autre temps fort, une expoistion là encore, consacrée à Amos Gitaï, architecte de la mémoire, à partir du 26 février, accompagnée là encore de son intégrale filmée.
Quant aux rétrospectives qui sont la base même de la programmation de la Cinémathèque, se succèderont celels consacrées à l’ouvre de :
– Michel Piccoli (du 4 sept au 6 oct 2013)
– Bernardo Bertolucci (du 11 au 29 sept 2013)
– Ethan et Joel Coen (du 2 au 27 oct)
– Roger Allio (du 6 au 19 nov)
– Raymond Depardon (du 14 nov au 1er déc)
– Joao Cesar Monteiro (du 11 au 22 dec)
– Henry Hathaway (du 8 jan au 23 fev 2014)
– Jean-Charles Fitoussi (du 15 au 26 jan 2014)
Et cela avant de célébrer en 2014 Jean Epstein, Caroline Champetier, la Grande Guerre, Ozu ou Charlot, lui aussi né en 1914.
Evidemment, Cine-Woman reviendra sur chacun des évènements en temps voulu, mais comme il n’est jamais déconseillé de rêver un peu…
Bel été d’ici là.