Dofus Livre 1 : Julith
Dofus est une success story française, née à Roubaix, et pour la première fois au cinéma.
Dofus est une success story française, née à Roubaix, et pour la première fois au cinéma.
Le réalisateur japonais des Enfants-loups, revient avec Le garçon et la bête, encore un manga sur la confrontation des mondes humain et animal.
Les chevaliers du zodiaque ont fait du chemin. Adapté d’un manga pour la TV, ils passent au cinéma, après un succès planétaire.
Depuis que la catastrophe a eu lieu, le monde s’est scindé en trois parties : l’une d’elle a disparu, attirée comme un aimant dans le ciel, la seconde s’est réfugiée sous terre mais avec une gravité inversée et la troisième, à la surface de la terre, est devenu une société totalitaire où toute initiative individuelle est condamnable.
Patéma vient du monde d’en bas mais elle rêve d’ailleurs. Elle finit par trouver un passage pour le monde du dessus et y rencontre Age, un adolescent qui refuse le système autoritaire dans lequel il est forcé de vivre.
Mais, leur rencontre n’est pas simple : d’abord parce que Patema a la tête en bas quand elle est sur terre (et inversement pour Age), ensuite parce que cette amitié hors norme est contestée par leurs mondes respectifs, celui d’Age mettant tout en œuvre pour détruire celui de Patema. Mais, heureusement, ce qui les rapproche est bien plus fort que ce qui les sépare.
D’une histoire improbable, le réalisateur japonais fait un film d’animation charmant, qui colle aux drames écologiques qui ont meurtri le Japon, mais avec un message d’amour et d’espoir porté par la jeune génération : celle ouverte au monde, enthousiaste et qui réfute l’ordre établi et l’autoritarisme pour favoriser de meilleurs rapports humains.
2013 – Japon – 1h40
En partenariat avec Grains de Sel
©Yasuhiro YOSHIURA/Sakasama Film Committee 2013
Un film d’horreur pour jeunes enfants ? En voilà une bonne idée pour Halloween. Cette création, qui ne ressemble à rien de connu jusqu’ici, est le premier long métrage d’un réalisateur japonais, Hitoshi Takekiyo.
L’histoire elle-même est originale : trois petites chipies qui n’ont peur de rien se glissent dans le laboratoire de sciences de leur nouvelle école.
Là, elles se moquent d’un mannequin, l’écorché, toujours flanqué d’un squelette. Pour se venger, il leur propose de participer à trois épreuves impossibles. Les petites décident de relever le défi…
Plus que le scénario alambiqué, c’est la forme qui fait tout l’attrait de ce film. Les décors reprennent les codes des films d’horreur traditionnels en les parodiant : l’école hantée ressemble à un pensionnat gothique, strié d’éclairs, les personnages évoluent sur fond noir, révélant ainsi leurs couleurs les plus vives, presque fluo, même les héros (le squelette et l’écorché) donnent la frousse…
Dommage que l’histoire soit un peu polluée par des messages parallèles (la machine à voyager dans le temps, par exemple) ou des pistes mal exploitées (le look punk d’une des fillettes) et qu’elle finisse dans un délire total, car sa construction proche de celle des jeux vidéo avait de quoi séduire les enfants. Au moins les plus kamikazes, ceux qui frissonnent à l’idée d’avoir peur. Attention, le film peut être terrifiant !
2012 – Japon -1h35
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties du 30 octobre traitées par cine-woman :
Après le décès de son père, Momo, une jeune fille d’une dizaine d’années, débarque à Shio, la petite île où a grandi sa mère. Momo regrette Tokyo, d’autant que sa maman, qui cherche du travail, la laisse très souvent seule dans la vieille maison où elles habitent désormais.
Isolée, sans amis, perdue dans cette nouvelle vie qu’elle refuse, Momo est complètement effrayée par les esprits (des yokaï) très gourmands qui hantent la maison et qu’elle semble la seule à voir. Mais, peut-être sont-ils là pour son bien.
Le deuxième film de Hiroyuki Okiura n’a rien à voir avec son premier long métrage, “Jin-Roh : la brigade des loups”. Il s’agit ici d’un conte fantastique très tendre sur le deuil d’un enfant vis-à-vis de son père.
Si le fond de l’histoire est très dur, l’environnement où évolue la jeune fille est au contraire très doux et très harmonieux. L’île de Shio semble de toute beauté et les traditions qui y ont encore cours vont aider Momo à passer ce cap très délicat de sa jeune existence. Les yokaï sont des figures grotesques amusantes et affectueuses, qui permettent ainsi à ce film très touchant de quitter l’hyperréalisme dans lequel il s’incrit pour s’envoler dans un univers drôle et fantaisiste plus que bienvenu.
2011 – Japon – 2h
En partenariat avec Grains de Sel
Les sorties du 25 sept sur cine-woman : Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson, Miele de Valeria Golino, La petite fabrique du monde (courts-métrages pour enfants), Blue Jasmine de Woody Allen et The way- la route ensemble d’Emilio Estevez.
One piece est le manga de tous les records. Au Japon, la série des 67 volumes a été vendue à plus de 270 millions d’exemplaires et à plus de 9 millions en France. Elle a déjà été déclinée à la TV et 1 fois au cinéma. Autant dire que One piece est un phénomène. Mieux vaut être un peu au fait de son histoire avant de découvrir ce film, qui livre toutefois tout ce qu’il faut savoir au fur et à mesure.
One piece est un fabuleux trésor que les pirates du monde entier recherchent. Luffy est l’un d’eux. Comme ceux qui l’accompagnent – Zoro, Nami, Usopp, Sanji, Chopper, Robin, Franky ou Brook – il a est doté d’un super-pouvoir et d’un super défaut. Son corps s’étire comme un élastique, mais coulerait à pic s’il tombait à l’eau. Avec son équipage, Luffy part à la conquête du Nouveau monde et ne va pas tarder à trouver sur sa route, Z, un ancien marine dont le but est d’exterminer tous les pirates. Qui va gagner ?
One piece, le film, est un vrai manga conçu et dessiné comme tel. Dès que les personnages se rencontrent, ils se battent et le plus fort gagne. Ce qui lui permet de poursuivre son aventure, un peu comme dans un jeu vidéo. Aucune fantaisie n’est appliquée à l’animation : les plans sont souvent fixes (seules les lèvres de celui qui parle bougent), les dessins anguleux, pointus, les personnages caractérisés par des accessoires très typés et l’ensemble des couleurs très criardes. Il sera pourtant difficile aux mordus de ne pas se précipiter vivre ces aventures sur grand écran, et c’est peu dire qu’ils apprécieront.
2012 – Japon – 1h47