Le petit homme
Le petit homme de l’iranienne Sudabeh Mortezai retrace le parcours d’un jeune tchéchène de 11 ans qui sent son rôle menacé par un ami de la famille. Un film à la fois sur l’intégration et la construction de l’identité masculine.
Le petit homme de l’iranienne Sudabeh Mortezai retrace le parcours d’un jeune tchéchène de 11 ans qui sent son rôle menacé par un ami de la famille. Un film à la fois sur l’intégration et la construction de l’identité masculine.
Ils ont entre 11 et 14 ans et viennent d’Egypte, du Sénégal, de Serbie, de Chine, du Chili, d’Ukraine ou d’Irlande. Ils se retrouvent dans une classe d’accueil d’un collège de Paris pour apprendre à mieux maîtriser le français avant de partir suivre un cursus scolaire plus classique. Ils rêvent d’être chanteuse, médecin, violoncelliste… mais doivent dépasser la barrière de la langue française pour y parvenir.
Julie Bertuccelli a posé sa caméra pendant une année scolaire dans cette classe, suivant les progrès des uns, les déceptions des autres. En se concentrant sur une dizaine d’entre eux, elle met l’accent sur ce qu’être un immigré veut dire.
Souvent ballotés pour des raisons qui leur échappent (histoire d’amour, pression économique ou politique etc..), ces adolescents n’arrivent jamais en France par plaisir mais ils doivent y prendre leur place, en étant le relais de leurs parents souvent non-francophones. Un changement brutal de leur vie qu’ils perçoivent encore comme une chance.
Sans être mièvre, ce film, parfois émouvant, envoie un message positif sur ce brassage culturel et sur l’accueil de nos écoles. Bien plus qu’ « Enfants-Valises », le film de Xavier de Lauzanne sorti en septembre 2013, qui avait justement la vertu d’être plus relatif et donc plus réaliste.
2013 – France – 1h29
©Pyramidefilms
En partenariat avec Grains de Sel