Wallay
Wallay (Wallah? Dieu?) de Berni Goldblat raconte, sans les clichés habituels, l’initiation d’un jeune de banlieue à la culture du bled.
Wallay (Wallah? Dieu?) de Berni Goldblat raconte, sans les clichés habituels, l’initiation d’un jeune de banlieue à la culture du bled.
Avant que Khumba naisse, les zèbres d’Afrique du Sud vivaient heureux autour d’un point d’eau, protégé d’un enclos, à l’abri de tout prédateur. Quand le petit apparaît, la robe seulement à moitié recouverte de rayures, la vie change.
Khumba, rejeté, n’a qu’un rêve : parvenir à retrouver ses zébrures complètes. On prétend même que son infirmité est un mauvais sort. L’eau commence à manquer… Khumba n’a d’autre issue que de quitter les siens.
Récit initiatique et aventureux, ce dessin animé en 3D revisite le conte du vilain petit canard en le dynamisant. Ici, le destin du héros n’est plus personnel. Il s’agit de sauver une communauté apeurée et trop renfermée sur elle-même.
Maniant comme la plupart des grosses productions animées d’aujourd’hui, un peu d’humour, un zeste d’aventure et des (bons) sentiments familiaux, ce film remplit le cahier des charges sans soulever l’enthousiasme.
Il manque un peu d’audace, des personnages vraiment décalés. En revanche, il tient sa morale : « le fait d’être unique est déjà un pouvoir ». A noter aussi le soin apporté à certains décors et la scène amusante des « marmottes » en folie.
2013 – Etats-Unis – 1h25
En partenariat avec Grains de Sel
©Tiggerfish