Le 2 mars 1953, dans la nuit, le tyran soviétique est victime une attaque cérébrale sérieuse. Est-il conscient, est-il décédé? La mort de Staline pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Ce que le film d’Armando Iannucci raconte avec beaucoup d’humour.
Voilà la comédie romantique de la semaine, anglaise cette fois et qui, comme celles sorties récemment, apporte quelque chose de nouveau au genre. 20 ans d’écart abordait la différence d’âge, Amour & turbulences le retour de l’ex et Mariage à l’anglaise commence par un mariage.
Alors quoi ? Le sort des deux principaux protagonistes de l’histoire serait-il scellé dès le début de l’histoire? Nan, évidemment. Mais, l’époque de la sur-consommation même maritale méritait bien son film.
Un an, pas plus
Nat et Josh ont beau n’avoir rien en commun, depuis qu’ils se sont rencontrés, ils vivent sur un petit nuage… et décident donc de convoler. Une cérémonie conventionnelle, suivie d’une lune de miel pleine d’amour puis d’un retour à la vie réelle où leurs différences, pour ne pas dire leurs oppositions, vont se révéler au grand jour. Le titre anglais (I give it a year) est d’ailleurs bien plus explicite et on comprend déjà que leur union passera difficilement le cap de la première année.
A ce début près, le reste de la comédie est plutôt conventionnelle si ce n’est qu’elle est anglaise et donc, qu’elle laisse donc une large place à l’humour britannique. Malheureusement pas à celui qu’on affectionne. Ici, les situations sont (volontairement) embarrassantes, lourdes, rarement subtiles, finalement assez proches de l’esprit franchouillard. Pas étonnant que le film ait obtenu le Grand prix du Festival de la comédie de l’Alpe d’Huez. Mais, pour le coup, c’est aussi ce qui nous fait fuir…
Avec Rosa Byrne, Anna Faris, Rafe Spall, Simon Baker…
2013 – GB – 1h37
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