4e Lisula Cinemusica
C’est parti pour la 4e édition de Lisula Cinemusica qui se déroule à L’Île rousse du 20 au 26 octobre 2021. Au programme: 20 films et une compétition de courts métrages départagés par un jury présidé par Cine-Woman.
C’est parti pour la 4e édition de Lisula Cinemusica qui se déroule à L’Île rousse du 20 au 26 octobre 2021. Au programme: 20 films et une compétition de courts métrages départagés par un jury présidé par Cine-Woman.
Neuf films sont sélectionnés à l’ACID 2021, dont 6 premiers films. Ceux retenus en 2020 sont aussi invités sur la Croisette du 6 au 17 juillet 2021.
Une écrivain célèbre vient animer L’atelier d’écriture de jeunes en difficulté à la Ciotat. À partir de ce point de départ, Laurent Cantet brode un drôle de film entre fiction et documentaire.
Pour ses 25 ans, l’Acid 2017 a rallongé sa sélection. Au lieu des 9 films habituels, elle en a retenu 10 et a ouvert a porte au jeune cinéma serbe. Du 18 au 27 mai à Cannes, bien sûr.
Le 39e Festival International des films de femmes de Créteil ouvre le vendredi 10 mars 2017. L’occasion de relire les propos pertinents que Jackie Buet, sa fondatrice et directrice, tenait lors de sa 36e édition. Rien n’a changé.
Un homme balafre les fesses des femmes. C’est le Challat de Tunis. Kaouther Ben Hania profite d’un fait divers pour signer un film réjouissant sur le sexisme en Tunisie. Brillant!
Un avion s’écrase au cœur de l’Amazonie. Le petit singe capucin d’un cirque, détenu dans une cage, survit. Il parvient même à s’échapper et s’enfuit dans la forêt. Il lui faudra alors apprendre à vivre dans l’univers naturel qui est normalement le sien mais dont il ne connaît, ni me maîtrise rien. Réussira-t-il à trouver sa place au sein de cette Planète verte ?
Réalisé par l’équipe de la « Planète blanche », documentaire qui racontait une année en Arctique, « Amazonia » est un pari audacieux mais qui n’est que partiellement relevé.
Filmé en relief, dans les décors naturels et sans trucage, ce docu-fiction est une véritable immersion au sein de cette forêt. On plonge littéralement dans un univers touffu, plein de dangers et d’espèces d’animaux et de plantes incroyables. Les images sont à couper le souffle et d’autant plus qu’on voit le film en 3D.
Le parti pris de raconter une fiction à partir de ce petit singe, sans aucune parole, ni voix off, juste par les images semble pour le coup complètement artificiel. Sans doute aurait-il mieux valu faire un documentaire simple, explicatif, donc plus pédagogique pour qu’on ne s’y ennuie pas.
2013 – France/Brésil -1h38
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties 27 novembre critiquées par cine-woman :
La note Cine-Woman : 4/5
Martin Scorsese a de la mémoire. Il avait déjà rendu un vibrant hommage aux films fondateurs du cinéma américain et un autre, plus médiocre, au cinéma italien. Là, il s’intéresse là aux tout-débuts du septième art et donc au cinéma français. Pas aux frères Lumière tournés vers le documentaire, mais à l’inventeur du spectacle cinématographique, Georges Méliès. Et, comme Martin Scorsese est aussi un fabuleux conteur, il choisit évidemment une fiction pour rendre cet hommage. En adaptant « L’invention de Hugo Cabret », livre signé Brian Selznick, il rejoint sans fausse note l’univers déjantée et merveilleux du créateur des premiers effets spéciaux.
Hugo Cabret est un jeune orphelin qui vit dans une gare. Le seul héritage que lui a laissé son père, horloger, avant de mourir est un vieil automate qu’il peinait à réparer. Une machine de forme humaine, extraordinaire, capable d’écrire. Le jeune garçon n’a qu’une idée en tête : remettre ce robot en état de marche pour enfin capter le message que son père lui a sûrement laissé avant de partir. En fait, c’est un univers entier qu’il va découvrir, celui du magicien du cinéma, Georges Méliès.
De Méliès, il reste aujourd’hui assez de peu de choses. Des films plus ou moins complets, des objets… et un chef d’oeuvre : son fameux Voyage dans la lune. Si Scorsese en rappelle la genèse dans Hugo Cabret, ce court-métrage est à découvrir, pour la première fois, dans son intégralité et en couleur. Serge Bromberg, spécialiste des restaurations désespérées, raconte le long processus qui a vu naître puis quasiment disparaître ce fameux Voyage, alors même que la Lune souriante, percutée par un obus est une des images les plus emblématiques du cinéma mondial.
Aucun des deux films n’a été conçu spécialement pour les enfants. Pourtant, l’un comme l’autre leur fera découvrir une partie de l’histoire d’aujourd’hui, la construction d’un monde irréel et fabuleux et d’une aventure merveilleuse qui sont aujourd’hui ceux du cinéma, puis de la télévision et même finalement des jeux vidéos.
2011 – USA – 2h08
En partenariat avec Grains de Sel