ArteKino Festival, première!
10 jours pour voir 10 films sur le net et choisir le meilleur : c’est le principe de l’ArteKino Festival, le premier festival européen de cinéma en ligne.
10 jours pour voir 10 films sur le net et choisir le meilleur : c’est le principe de l’ArteKino Festival, le premier festival européen de cinéma en ligne.
Le 14 avril 2016, ont été révélés les films de la Sélection Officielle du Festival de Cannes 2016. En voici la liste mise à jour avec les ajouts du 22 avril.
Le 38e Festival des films de femmes de Créteil s’est achevé samedi 26 mars 2016, sur une note mélancolique mais, comme chaque année, dopée aux nombreux prix et partenariats.
Le 38e Festival de films de femmes de Créteil, qui se déroule du 18 au 27 mars 2016, consacre comme chaque année, la femme au cinéma dans tous ses états.
Du 16 au 19 mars 2016 ont lieu les 12e Rencontres sur les Docks de Bayonne. Trois jours de découvertes cinématographiques et musicales, de débats, d’expositions… pour aider à décrypter les situations et la culture du Proche-Orient.
C’est la cinquième année qu’a lieu le Festival du cinéma chinois en France. Cet événement organisé par le Centre culturel de Chine à Paris et le groupe Pathé est itinérant et se déroule du 11 mai au 30 juin 2015. De Paris à Biarritz en passant par La Réunion, il a vocation à faire découvrir les nouvelles productions chinoises. Impressionnant!
Le 65e Festival International de Berlin qui se déroulera du 5 au 15 février 2015 a enfin dévoilé toute sa sélection.
Il s’ouvrira avec Nobody wants the night d’Isabel Coixet, avec Juliette Binoche, Rinko Kikuchi, Gabriel Byrne… Ce film concourt pour l’Ours d’Or.
Le palmarès sera dévoilé le dimanche 15 février, l’Ours d’or et les autres prix seront choisis par un jury dirigé par Darren Aronofsky.
©Leandro BETANCOR
L’Arras Film Festival s’est achevé dimanche 16 novembre 2014 avec un palmarès enthousiasmant. C’est Fair play de la tchèque Andrea Sedlackova qui a reçu l’Atlas d’Or ; The fool du russe Youri Bykov le prix de la mise en scène et du jury regards jeunes et la comédie sentimentale suisse Pause signée Mathieu Urfer une mention.
Quod erat demonstrandum du roumain Andrei Gruzsniczki a, lui, remporté le prix du jury de la critique, remis après un débat public animé auquel CineWoman participait.
Neuf films étaient en compétition, l’écrasante majorité (6 sur 9) représentant le nouveau cinéma de l’ancienne Europe de l’Est. A part Paris of the North de l’islandais Hafsteinn Gunnar Sigurdsson, et Pause du suisse Mathieu Urfer, deux comédies sentimentales masculines, tous les autres traitaient à leur manière de sujets politiques forts.
Certains réglaient leur compte avec un passé très lourd. Fair Play aborde le dopage forcé des sportifs dans la Tchécoslovaquie communiste, Bota d’Iris Elezi et Thomas Logoreci l’éviction des dissidents politiques dans l’Albanie de Enver Hoxha, Quod erat demonstrandum du roumain Andrei Gruzsniczki, la fuite des cerveaux sous Ceausescu.
Les quatre autres films affrontaient les crises actuelles de leur pays respectifs. l’éclatement de la bulle immobilière qui a plongé l’Espagne dans le chaos dans Aces d’Alfonso Zarauza ; la corruption généralisée d’une ville russe dans The Fool de Youri Bykov, le retour du nationalisme serbe dans la tragi-comédie Monument to Michael Jackson de Darko Lungulov ou la spirale de l’endettement dans The Lesson de Kristina Grozeva et Peter Valchanov.
Notons que cette sélection offrait une part très conséquente aux femmes, qu’elles soient réalisatrices – trois des neufs films ont été réalisés ou co-réalisés par des femmes- ou protagonistes principales d’histoires fortes : dans Aces, Bota, Fair play, The Lesson ou dans Quod Erat demonstrandum (=CQFD), ce sont elles qui mènent la danse, presque exclusivement.
Dans les autres films, excepté dans The fool, leur absence, leur départ est le point d’ancrage de l’intrigue, le motif de la mise en action du personnage principal. Dans The fool, la ville est aux mains d’une femme, une dame patronesse qui organise autant qu’elle subit la corruption. C’est assez rare pour être souligné.
Idem du côté du jury, présidé par la réalisatrice Solveig Anspach, et composé des actrices Sophie Guillemin et d’Anamaria Marinca, du scénariste Jean-Luc Gaget et du réalisateur flamand Miel van Hoogenbemt.
CineWoman a eu la chance de participer à ce festival superbement organisé par Nadia Paschetto et Eric Miot, en tant que juré du jury de la critique, composé de Nathalie Chifflet (DNA), Marine Durand (grazia.fr), de Gérard Lenne (président d’honneur du Syndicat de la Critique) et présidé par Jean-Jacques Bernard (Ciné+).
En 10 jours de festival, cette 15e édition a réunit près de 40 000 spectateurs. Une prouesse pour une ville qui compte 42 000 habitants ! Mais, un succès amplement mérité. Prochaine édition du 6 au 15 novembre 2015.
Les femmes de cinéma sont à l’honneur des 26e Rencontres ciné-latino de Toulouse 2014. Erick Gonzalez, son programmateur, s’en explique.
La vie des professionnels de cinéma est rythmée par des rendez-vous importants, tout au long de l’année et, une fois par an, par ce que les Américains appellent un Climax. Une apothéose, un « orgasme », un nirvana, bref, un moment qui dépasse tous les autres : le Festival de Cannes. Alors que se passe-t-il après Cannes?
Certains parleraient de repos du guerrier ou d’autres de dépression post-cannoise. Car, une fois passés les polémiques, les innombrables commentaires sur un palmarès non négociable, les accusations gratuites sur le mauvais goût supposé ou l’absence de cinéphilie du jury, sur la prise de leadership de certains membres non identifiés (du jury toujours), il faut vivre le retour à Paris, à Tokyo, à Moscou ou à Los Angeles, plus rarement à Limoges (quoique), la réadaptation au monde normal et à la vraie vie, bref gérer au mieux la sortie de la Bulle que constituent dix jours durant la Croisette et son palais.
Surtout, il y a le retour au quotidien, soit pour un journaliste, aller projections des films qui sortent en juin. Et croyez-moi, c’est loin d’être le moment le plus agréable de l’année. Car, on a beau râler sur la qualité des sélections cannoises, c’est évidemment là-bas qu’on voit les meilleurs films de l’année (et je vous jure qu’il finit toujours par y avoir un consensus là-dessus).
Le retour est toujours un choc. Alors, qu’y aura-t-il à voir en juin en salle?
Passons sur « Star Trek into Darkness », le reboot de Superman, « Man of Steel », dont Cine-Woman ne fera pas l’écho. Donc de quoi a-t-on envie?
– « The Bling Ring » de Sofia Coppola? Pas sûr, son dernier film était une punition et celui-là ne semble guère plus avenant. On verra ça le 12 juin.
– De l’adaptation de « Belle du Seigneur », le roman mythique d’Albert Cohen? Pourquoi pas, pour celles qui comme moi, n’ont jamais réussi à aller au bout des 1110 pages du livre. Le casting laisse à désirer mais le réalisateur, un vieux monsieur débutant qui est mort avant d’avoir vu son film fini, y a joué sa vie. Faut voir donc…
– « Joséphine » d’Agnès Obadia? Misons que la réalisatrice de « Romaine par moins 30 » et autres comédies loufoques a gardé son étrangeté.
– « Les beaux jours » qui signent le retour en grand de Fanny Ardant? La fin de la trilogie Julie Delpy/Ethan Hawke/ Richard Linklater avec « Before Midnight »?
De ce que j’ai déjà vu, je mise sur trois reprises magnifiques : « Les parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy et « Le choix de Sophie » d’Alan J. Pakula ou « Femmes au bord de la crise de nerfs » de Pedro Almodovar.
Sinon, c’est du côté des enfants qu’il faut traîner avec « Ploddy – la voiture électrique mène l’enquête » et surtout l’hilarant « Moi, moche et méchant 2 ».
Ou encore, fréquenter les festivals, celui des Champs Elysées, d’Annecy, de Cabourg ou de Paris Cinéma. Voire la Fête du cinéma. Mais, là, on sera déjà en juillet, la donne sera différente.