Barbara, mémoires interrompus
Barbara fut si secrète qu’on ne la connaît qu’à travers ses chansons. La compagnie Les Affinités électives a eu la belle idée d’adapter au théâtre ses mémoires inachevés, Il était un piano noir…
Barbara fut si secrète qu’on ne la connaît qu’à travers ses chansons. La compagnie Les Affinités électives a eu la belle idée d’adapter au théâtre ses mémoires inachevés, Il était un piano noir…
Avec The Substance, Coralie Fargeat fait de la quête de l’éternelle jeunesse une surenchère gore sans limite. Jouissif mais pas très féministe. Prix du Scénario au Festival de Cannes 2024.
Film posthume de Sophie Fillières, Ma vie, ma gueule raisonne comme son autoportrait testamentaire dont elle a confié l’interprétation à Agnès Jaoui. Bien vu ! C’est l’ouverture de la Quinzaine des Cinéastes 2024.
L’actrice Céline Sallette a choisi de consacrer son premier long métrage à l’artiste Niki de Saint Phalle. Bien lui en a pris. Le film, très intéressant, est présenté le 23 mai au 77e Festival de Cannes, section Un Certain Regard.
Pour sa 13e édition, le Festival De l’Ecrit à l’Ecran a, comme toujours, vu les choses en grand. A Montélimar, du 20 au 26 septembre, il y a pléthore d’invités à rencontrer, de débats à écouter et de films à découvrir.
Le procès du chien, le premier film de l’actrice Laetitia Dosch est aussi casse-gueule que gonflé. A sa façon, elle parvient à signer un pamphlet doux et drôle sur les sujets qui lui tiennent à cœur. Chapeau !
Une comédie musicale mexicaine complément déconstruite? On n’attendait pas Jacques Audiard sur ce registre. À tort. Car Emilia Perez est le film le plus réjouissant du 77e festival de Cannes. Il a reçu le Prix du Jury et ses quatre actrices, celui de l’interprétation féminine.
Qui est la prisonnière de Bordeaux, puisqu’aucune des deux protagonistes n’est en prison ? Patricia Mazuy s’amuse à déjouer le propos mais sans son esprit punk habituel. Lisse malgré les actrices. A la Quinzaine des Cinéastes 2024.
Avec Emilia Perez, Jacques Audiard a bouleversé le Festival de Cannes 2024 et montré qu’il était un réalisateur ancré dans son époque. Puisqu’il interroge depuis longtemps et à sa façon le patriarcat, Cine-Woman lui a demandé quelles femmes cinéastes ou actrices l’avaient inspiré.
En lisant un article du Monde sur une matonne devenue criminelle, Valérie Van Oost trouve l’héroïne et le point de départ de son troisième roman, Un ciel bleu comme une chaîne.