Amanda
Survivre à l’horreur. Voilà le propos d’Amanda de Mickaël Hers, un film solaire et à l’ambiance diffuse sur un sujet qui ne l’est pas du tout. Intéressant.
Survivre à l’horreur. Voilà le propos d’Amanda de Mickaël Hers, un film solaire et à l’ambiance diffuse sur un sujet qui ne l’est pas du tout. Intéressant.
Après le génial Challat de Tunis, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania revient avec une nouvelle fiction aux enjeux très féminins. Dans La belle et la meute, encore inspiré d’un fait divers, une jeune femme violée par des policiers se bat pour porter plainte.
One kiss est la traduction littérale du titre original Un bacio. Dommage… car elle banalise une belle surprise et un film très touchant dans une veine inhabituelle au cinéma italien. A découvrir donc.
Avec son 23e long métrage Quand on a 17 ans, André Techiné, 73 ans, revient sur le désir et son accomplissement à l’adolescence. Energisant.
Qui sont donc Les Innocentes, ces femmes au lourd secret à qui Anne Fontaine consacre son nouveau film ?
Pas facile de faire un film sur un couple après la disparition de leur enfant. C’est pourtant le sujet de Chorus que le réalisateur québécois François Delisle traite avec beaucoup d’élégance.
Il aura fallu 7 longs métrages et 4 sélections officielles au Festival de Cannes pour que Jacques Audiard remporte sa première Palme d’Or. Avec Dheepan, qui n’est n’est pas son meilleur film mais peut-être le plus audacieux.
En Afrique du Sud, Layla (Rayna Campbell) gère seule Kane, son jeune fils, très turbulent, et sa vie. Elle vient de trouver un emploi dans une société de sécurité qui attend d’elle qu’elle passe au détecteur de mensonges les futurs employés de ses clients.
Sans faire de zèle, Layla est appliquée, volontaire. Quand sa société l’envoie à l’autre bout du pays accomplir sa tâche, elle part sans frémir, accompagnée de son fils dont personne d’autre ne veut assurer la garde.
Mais, un accident de la route va mettre en péril sa probité. Par hasard, elle assiste à la mort d’un homme. Par coïncidence, son fils fait partie des employés qu’elle doit sonder. Kane est le seul témoin de cette situation. Alors qu’elle est constamment en recherche de vérités, elle va le pousser à mentir.
C’est un film étrange, difficile à dater : son image est légèrement vieillotte, jaunie alors que son propos ne peut être contemporain. Basé sur un dilemme très puissant mais qui ne repose que sur une surenchère de coïncidences, le propos est pourtant stimulant, jouant sans cesse sur la relativité de la vérité comme du mensonge, sur les limites de la culpabilité et sur le nécessaire maîtrise d’éléments justement incontrôlables.
Mais, le rythme éminemment lent et souvent faux, l’ambiance étrangement irréelle, les coïncidences scénaristiques enlèvent à ce qui aurait pu être un vrai grand film dérangeant, porté toutefois par un beau rôle de femme. Mais, du coup, on reste extérieur à ce qui aurait dû être impliquant et l’on se pose jamais la question qui aurait dû récurrente : « qu’aurais-je fait à sa place? » Ce qui n’a toutefois pas empêché au film de recevoir une mention spéciale du jury au Festival de Berlin 2013.
2013 – Allemagne/Afrique du Sud/ France – 2013
Pour Asghar Farhadi, le réalisateur iranien d’Une séparation, le passé, ce sont tous les liens de votre vie qui vous entravent, qui vous empêchent d’avancer, d’aller de l’avant. C’est aussi le sujet de son sixième film.