Petites danseuses
Elles ont entre 6 et 10 ans et ne jurent que par la danse classique. Dans Petites danseuses, Anne-Claire Dolivet les suit lors d’une année qui décidera ou non de leur vocation. Attachant.
Elles ont entre 6 et 10 ans et ne jurent que par la danse classique. Dans Petites danseuses, Anne-Claire Dolivet les suit lors d’une année qui décidera ou non de leur vocation. Attachant.
Non seulement Yuli est noir et pauvre. mais il est cubain. Autant dire qu’il était mal parti pour devenir danseur étoile au Royal Ballet de Londres! Et pourtant… C’est son parcours vers les étoiles que retrace Iciar Bollain.
Six ans après La vie d’Adèle, palme d’or 2013, Abdellatif Kechiche revient présenter en compétition Mektoub, my love : Intermezzo, la suite du premier opus. Rien de neuf sous les boules à facettes.
Evidemment quand on voit un film après en avoir entendu parler (en bien et par des gens de confiance), on en attend beaucoup. Trop, parfois ! Frances Ha s’annonçait donc comme une belle promesse et à vrai dire, c’en est une. Mais, sans l’enthousiasme espéré.
L’historie est simple. Frances a 27 ans et se cherche. Elle a dû mal à quitter non pas l’adolescence mais sa jeunesse, ses repères, ses amis, son style de vie sans responsabilités pour rentrer dans le monde adulte. Elle rêve d’être chorégraphe mais mange la poussière en attendant : elle n’a pas d’argent, pas de mec, une roomate qu’elle adore et qui la quitte pour suivre sa propre route.
Frances est fantasque, originale, un peu perchée même, mais c’est tout ce qui fait son charme et l’intérêt de son personnage. Elle est surtout interprétée par Greta Gerwig, déjà croisée dans « Damsels in distress » et une pléiade de films indies, et c’est la meilleure idée du film dont elle a contribué à écrire le scénario.
La seconde est de l’avoir tourné en noir et blanc, ce qui lui donne un côté arty, une saveur très 80’s dans la veine de « Nona Darling n’en fait qu’à sa tête » de Spike Lee ou même des premiers Jim Jarmush. Et puis, nous sommes à New York et cette ville supporte bien mieux que d’autres le blanc et le noir, en n’ôtant rien de son énergie emblématique. Référence 80’s encore revendiquée par le choix de la chanson de Bowie, « Modern Love », dans la bande son. La scène de danse devant la station de métro et dont est tirée l’affiche,devrait rester culte.
Alors que manque-t-il ? Peut-être une sincérité. J’ai lu quelque part qu’il s’agissait d’un vrai film de filles. Certes, mais filmé par un homme et ça change tout. Même si Frances est épatante, intrigante, stimulante, impossible de s’identifier un tant soit peu à elle. Trop posée, trop travaillée, trop positive sauf à quelques rares moments (évidemment les meilleurs du film) : le dîner où elle est insupportable, son voyage à Paris et son retour en taxi à New York.
Je ne vous dirai pas si elle parvient à ses fins, mais Frances aurait mérité d’être un peu plus cabossée par ses échecs. Sans en faire une « Sue perdue dans Manhattan », film magnifique d’Amos Kollek sur le rêve américain, on aurait aimé les coups la façonnent un peu plus. Que cet abandon inévitable de la jeunesse soit un passage, pas juste une étape.
2012 – Etats-Unis – 1h26
Allez comprendre l’engouement autour de ce film! Un effet Bradley Cooper peut-être. Et pourtant, c’est loin d’être l’argument majeur du film.
Soit un pauvre type qui sort d’un long séjour en HP, parce qu’il a pété les plombs quand sa femme l’a quitté. A 30 ans passés, il retourne vivre chez ses parents qui le traite comme un bébé et le surveille comme du lait sur le feu.
A force d’errer dans son quartier, avec une seule obsession, reconquérir sa femme, il finit par rencontrer une jeune veuve au comportement parfois étrange. Elle lui propose de l’aider en échange d’un service rendu.
Voici donc une pure comédie romantique (on connaît donc d’avance la fin) qui a une seule vraie originalité : le combat de TOC que se livrent les personnages principaux. Cooper est obsessionnel compulsif, Jennifer Lawrence (pétillante révélation du film) est sex-addic et De Niro, le père de Cooper, complètement toqué. A part cela, l’ensemble est extrêmement convenu, banal, même si effectivement quelques scènes électrisent un peu la romance puisque les personnages sont disjonctés. Mais Ils reviennent finalement assez vite dans la norme…
Quant à la réalisation, elle reste des plus classiques. Autant David O’Russel semblait complètement barré quand il a réalisé J’adore Huckabees (à l’époque, il donnait ses interviews pieds nus, allongé sur un canapé, la tête sur les genoux de la journaliste qui l’interviewait! ), autant il semble désormais rentré dans le rang. Ce qui lui a sans doute permis de rafler le Prix du Public au dernier Festival de Toronto. Sympa donc, mais rien de plus.
2012 – USA – 1h40
La note Cine-Woman : 1/5
Mumble était le seul pingouin plus à l’aise en dansant qu’en chantant. Son fils trouve, lui, plus utile d’apprendre à voler qu’à danser. Ce qui servirait pour délivrer leur colonie prise au piège…Encore une histoire d’initiation où le père transmet autant à son fils qu’il en apprend de lui. A part de belles images et des crevettes hilarantes, ce Happy Feet 2 est décevant. Non seulement la BO qui donnait le tempo du premier épisode, Happy Feet sorti en 2006, est inintéressante, mais l’histoire, téléphonée, ne séduit pas non plus.
2011- USA – 1h45
En partenariat avec Grains de sel