Adama
Adama est un conte qui prend racine en Afrique et s’invite dans l’histoire du monde, tout en inventant une nouvelle matière animée.
Adama est un conte qui prend racine en Afrique et s’invite dans l’histoire du monde, tout en inventant une nouvelle matière animée.
Kenneth Branagh sort Cendrillon du dessin animé et lui offre de somptueux costumes, décors et casting à défaut d’une adaptation originale.
Les boxtrolls sont des (gentils) monstres qui vivent sous terre et ne sortent que la nuit pour récupérer les objets que les habitants de Cheesebridge ont jeté à la poubelle.
Ils doivent leur nom à leur carapace en carton, chacun étant désigné par l’ancien contenu de la boîte : il y a « chaussure », « allumette » ou « œuf », un boxtroll mi-humain, mi-monstre que « poisson » a élevé comme son propre fils.
Mais, à Cheesebridge, on les déteste. On prétend qu’ils sont voleurs et néfastes, qu’ils kidnappent les enfants. L’ignoble Trappenard a même fait de leur éradication un objectif personnel. Il sait que c’est à ce prix qu’il parviendra à se hisser dans la haute société, celle des chapeaux blancs et des mangeurs de fromage.
Réalisé par le studio Laïka, à qui l’on doit déjà les très réussis Coraline et L’étrange pouvoir de Norman, les Boxtrolls est un habile conte pour enfants, à la fois mignon, intelligent et apeurant.
A la frontière entre plusieurs genres cinématographiques, ce film réalisé en stop-motion, est une véritable enquête policière menée par deux enfants dans une Angleterre Victorienne décrite de manière décalée et amusante. Une belle réussite qui ré-enchante avec brio l’animation américaine. Un conseil : restez jusqu’à la toute fin du générique !
2014 – USA – 1h37
En partenariat avec Grains de Sel
La zizanie règne sur la terre parmi les hommes et les animaux : ils se volent, se battent, se disputent en permanence. La mésentente est générale. Dans ce chaos, un homme est resté bon : ce vieux monsieur s’appelle Noé, et c’est lui que Dieu choisit pour remettre un peu d’ordre dans l’humanité.
Dieu lui demande de construire une gigantesque arche dans laquelle il attirera un mâle et une femelle de chaque espèce vivant sur terre. Noé n’y parvient pas sans mal. Son bateau prêt devient le seul refuge quand commence le déluge. Et même si les mauvaises intentions des uns et des autres continuent à se manifester lors de la traversée, au bout de 40 jours, les représentants des espèces sauvées comprennent vite que la vie vaut mieux que la guerre permanente.
Ce dessin animé argentin de 2007, inédit en France, reprend avec humour la légende de l’Arche de Noé, sans parti pris religieux et même avec une certaine distance face au dogme. Les personnages comme les dessins sont amusants, l’aventure bien menée. Voilà une manière agréable de faire découvrir cette histoire aux plus jeunes, sans les lasser et sans ennuyer les plus âgés.
2007 – Argentine – 1h28
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties 11 décembre critiquées par cine-woman :
Après le décès de son père, Momo, une jeune fille d’une dizaine d’années, débarque à Shio, la petite île où a grandi sa mère. Momo regrette Tokyo, d’autant que sa maman, qui cherche du travail, la laisse très souvent seule dans la vieille maison où elles habitent désormais.
Isolée, sans amis, perdue dans cette nouvelle vie qu’elle refuse, Momo est complètement effrayée par les esprits (des yokaï) très gourmands qui hantent la maison et qu’elle semble la seule à voir. Mais, peut-être sont-ils là pour son bien.
Le deuxième film de Hiroyuki Okiura n’a rien à voir avec son premier long métrage, “Jin-Roh : la brigade des loups”. Il s’agit ici d’un conte fantastique très tendre sur le deuil d’un enfant vis-à-vis de son père.
Si le fond de l’histoire est très dur, l’environnement où évolue la jeune fille est au contraire très doux et très harmonieux. L’île de Shio semble de toute beauté et les traditions qui y ont encore cours vont aider Momo à passer ce cap très délicat de sa jeune existence. Les yokaï sont des figures grotesques amusantes et affectueuses, qui permettent ainsi à ce film très touchant de quitter l’hyperréalisme dans lequel il s’incrit pour s’envoler dans un univers drôle et fantaisiste plus que bienvenu.
2011 – Japon – 2h
En partenariat avec Grains de Sel
Les sorties du 25 sept sur cine-woman : Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson, Miele de Valeria Golino, La petite fabrique du monde (courts-métrages pour enfants), Blue Jasmine de Woody Allen et The way- la route ensemble d’Emilio Estevez.
Voilà la suite du merveilleux programme d’animation russe, La montagne aux joyaux, dont la première partie, La Balade de Babouchka, est sorti le 5 décembre dernier. Les quatre nouvelles créations de L’ogre de la Taïga reprennent le même esprit : présenter aux enfants, à partir d’un conte ou d’une légende locale, une portion de l’immense territoire russe afin qu’ils en perçoivent la diversité culturelle.
Chaque film est d’ailleurs précédé d’une présentation de la région qu’il illustre. Mais, plus encore que la variété de l’âme slave, c’est une véritable ode à l’intelligence que ces quatre contes célèbrent. La ruse très efficace de la renarde, dans l’histoire qui la marie à un chat glouton, la malice des trois chasseurs avalés par un géant un peu stupide incapable de répondre à une devinette simple, la générosité de la merveilleuse vache qui accompagne la pauvre petite Khavroshka, une sorte de Cendrillon russe, et l’esprit vif d’un bouc et d’un bélier capables de déjouer l’appétit des loups, avec un humour stimulant.
Chaque film, confié à une équipe de réalisation différente, brille par son univers visuel unique. Bien qu’utilisant les techniques traditionnelles d’animation, les dessins sont modernes, stylisés et originaux. Un programme de qualité aussi instructif que dépaysant à découvrir sans tarder.
2004/2010 – Russie – 0h52
En partenariat avec Grains de Sel
La note Cine-Woman : 4/5
Dès 5 ans
Vous connaissez bien sûr le conte d’Andersen. Le russe Garri Bardine (La nounou) est un réalisateur bien trop imaginatif pour ne y avoir glisser son grain de sel! Un oeuf trop gros arrive dans une basse-cour très ordonnée. Il en sort un volatile, noir, pelé, différent des autres qui, malgré toute sa volonté et son courage, ne parvient pas à se faire accepter. Après bien des malheurs, il finira par trouvera sa famille, celle de magnifiques cygnes blancs qui l’emporteront bien au delà de cet enclos étriqué. Bien sûr il est ici question de tolérance, d’espoir, de quête d’amour et d’identité. Mais, en se raillant cette basse-cour militairement organisée, Garri Bardine donne une dimension politique innovante et très amusante à ce conte d’abord philosophique. Son talent principal reste pourtant celui d’exprimer les émotions les plus fortes poétiquement, notamment grâce à la musique de Tchaikovski. On met au défi quiconque, grands et petits, de regarder ces volatiles s’étriper sans verser la moindre larme…
2010 – Russie – 1h14
En partenariat avec Grains de Sel