Place publique
Un nouveau film d’Agnès Jaoui, est-ce toujours un événement? Place publique a un tel air de déjà vu qu’il relève plus de la redite que de la surprise. Décevant.
Un nouveau film d’Agnès Jaoui, est-ce toujours un événement? Place publique a un tel air de déjà vu qu’il relève plus de la redite que de la surprise. Décevant.
Le 2 mars 1953, dans la nuit, le tyran soviétique est victime une attaque cérébrale sérieuse. Est-il conscient, est-il décédé? La mort de Staline pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Ce que le film d’Armando Iannucci raconte avec beaucoup d’humour.
Le sens de la fête, c’est aussi celui que les réalisateurs d’Eric Toledano et Olivier Nakache partagent dans tous leurs films depuis leurs débuts. Ici, ils accueillent un nouveau venu : Jean-Pierre Bacri, car sans lui, le fête est toujours moins drôle.
Les mauvaises herbes, une comédie noire mais très enneigée, est le premier film du québécois Louis Bélanger à sortir en France. Il a pourtant fait mieux.
Avec Papa ou Maman 2, les fêtes auront une saveur amère. Surtout pour ceux qui connaissent les joies de la famille recomposée. Chez les Leroy, serait-ce à nouveau la guerre?
Très chaleureuse, Justine Triet claque la bise et commence par s’intéresser à son interlocuteur avant de répondre généreusement aux questions. Elle est bavarde, m’avait-on prévenu. La réalisatrice de Victoria est surtout intéressante, passionnante et à envie de s’expliquer, de réfléchir. Un peu foutraque aussi et tellement ancrée dans la vie d’aujourd’hui. Comme ses films.
Avec Victoria, son second film, Justine Triet affirme l’acuité de son oeil ancrée dans la réalité des femmes de sa génération. Et elle révèle une Virginie Efira inédite et exceptionnelle.
Toni Erdmann, le 3eme film de l’allemande Maren Ade, était un des moins attendus de la compétition cannoise 2016. Il s’est vite imposé comme un des favoris pour la Palme d’or. Hélas, le jury est passé étrangement à côté, ratant ainsi l’occasion de récompenser une réalisatrice originale, audacieuse et pleinement maîtresse de son art.
Quand les ados d’un couple séparé passent d’un parent à un autre pour les vacances, ils trimballent avec leurs problèmes, leurs galères… C’est le propos de Juillet Août, le troisième film de Diastème.