Berlinale 2018 – Jour 1
A quoi ressemble la vie d’une festivalière? Pour une fois, Cine-Woman raconte par le menu ses quatre jours à la Berlinale 2018. Jour 1, c’est parti !
A quoi ressemble la vie d’une festivalière? Pour une fois, Cine-Woman raconte par le menu ses quatre jours à la Berlinale 2018. Jour 1, c’est parti !
Blackbird (oiseau noir en français ou plutôt vilain petit canard) est un premier film canadien qui se reçoit comme un coup de poing dans le ventre. Pas tellement à cause de sa violence physique mais plutôt à cause de l’acharnement psychologique que subit Sean, un ado mal dans sa peau, justement parce qu’il est mal dans sa peau.
Sean (formidable Connor Jessup) a 15 ans au début du film, il vient de déménager chez son père depuis que son beau-père l’a chassé à cause de son look gothique. Des ongles noirs, un blouson à clou, un tatouage d’anarchiste… bref, un look de rebelle qui a le tort de déplaire à la petite communauté dans laquelle il vit.
Parce qu’il est nouveau, parce qu’il s’habille autrement, on commence à l’humilier et à l’accuser du pire. Il a le malheur de se défendre et s’embarque dans un engrenage kafkaïen.
Victime de la majorité bien pensante et surtout du fameux principe de précaution, il mettra plusieurs années à sortir de cet enfer, à faire entendre sa vérité.
Mais, puisque ce qui ne tue pas rend plus fort, il y trouvera aussi le chemin vers l’affirmation de sa personnalité. Une vraie leçon de vie qui rappelle à tous de ne jamais juger sur les apparences et que la majorité n’a pas toujours raison. Loin de là.
2012 – Canada – 1h 43
En partenariat avec Grains de Sel
Avec Stories we tell, l’actrice Sarah Polley réussit une plongée dans les secrets de famille qu’elle met en scène comme un suspense haletant et émouvant.