Quand on a 17 ans
Avec son 23e long métrage Quand on a 17 ans, André Techiné, 73 ans, revient sur le désir et son accomplissement à l’adolescence. Energisant.
Avec son 23e long métrage Quand on a 17 ans, André Techiné, 73 ans, revient sur le désir et son accomplissement à l’adolescence. Energisant.
Dans son troisième film, Evolution, Lucile Hadzihalilovic interroge la maternité et questionne une nouvelle fois la féminité. A sa façon : étrange, irréelle et sans morale.
Un film tous publics mais pas mièvre sur l’adoption. Voila La fabuleuse Gilly Hopkins de Stephen Herek, qui révèle la jeune actrice canadienne Sophie Nélisse.
Une fois n’est pas coutume, Cine-Woman s’intéresse à un superbe premier film qui traite presque exclusivement de virilité, de rivalité masculine à l’adolescence : Sleeping giant.
Quand une adolescente aide un père à retrouver son fils, entre la Bretagne et la Pologne. Voilà Crache coeur, une première histoire d’amour rugueuse et attachante.
Dans My skinny sister, le premier film de Sanna Lenken, deux soeurs adolescentes découvrent leur corps, l’amour et la compétition qui les sépare autant qu’elle les unit. Et l’anorexie.
Les souvenirs d’adolescence de Michel Gondry, ça vous dit? Il les raconte avec humour dans Microbe et Gasoil, un film d’aventures drôle et touchant.
Le monde de Nathan, c’est celui des chiffres et des motifs répétitifs, des maths donc, le seul dans lequel ce jeune adolescent autiste arrive à trouver du sens. Intéressant.
Trois souvenirs de ma jeunesse, la grande fresque romanesque d’Arnaud Desplechin revient en trois temps donc, sur la vie de Paul Dedalus et sur ses amours. Et c’est bouleversant.
Attention ! Ce film est à mettre devant des yeux avertis. Bouboule n’est pas une comédie qui aurait pour héros un jeune obèse dont on se moque gentiment.
Non, ce film relate avant tout que la vie d’un enfant trop gros est une véritable école de l’humiliation, que le réalisateur, Bruno Deville, connaît bien pour l’avoir vécu pendant son enfance.
Bouboule a 12 ans, il pèse plus de 100 kg, mange mal et plus que de raison et évidemment, n’est pas très bien entouré : il a un seul ami, noir, des sœurs sveltes pas très gentilles, une mère maladroite et débordée et un père, récemment séparé, donc très absent.
Entre une consultation chez le médecin chargé de surveiller son poids et des séances d’aquagym, Bouboule se lie avec un maître-chien qui assure la sécurité dans le centre commercial du coin.
Une rencontre qui le fascine mais le rejette encore plus à la marge de la société. Elle s’avèrera toutefois être un passage nécessaire pour qu’enfin, on s’intéresse à lui, et pas seulement à ses kilos.
Pas vraiment drôle, mais pas tragique non plus, Bouboule relève plus du rite de passage d’un jeune adolescent mal dans sa peau et en quête d’une figure paternelle forte. Une expérience certainement salvatrice pour tous ceux qui ont des comptes à régler avec l’âge ingrat et qu’incarne avec beaucoup de justesse David Thielemans, dont c’est le premier film. Pas sûr que la leçon concerne suffisamment les autres.
2014 – Belgique-Suisse – 1h 24
En partenariat avec Grains de Sel