Divergente 2
Et l’on retrouve avec intérêt et impatience Tris et son amoureux Four. Tous deux sont Divergents et devront lutter contre les factions rivales pour sauver Chicago et le monde. Voilà Divergente 2… en attendant la suite.
Et l’on retrouve avec intérêt et impatience Tris et son amoureux Four. Tous deux sont Divergents et devront lutter contre les factions rivales pour sauver Chicago et le monde. Voilà Divergente 2… en attendant la suite.
Chelli raconte comment la dépendance affective de deux soeurs peut transformer un handicap mental en un handicap social. Un premier film juste du monteur israëlien Asaf Kormann.
La Duchesse de Varsovie étonne plus par son dispositif scénique étrange mais raté que par son propos. Il y est question d’une grand-mère qui se raconte à son petit-fils et le sort ainsi de sa léthargie créative.
Avant d’être célèbres, toutes les stars ont été débutantes sous l’objectif de Marcel Thomas, un paparazzi amateur. L’exposition Déjà Stars revient sur son travail. Passionnant!
Avec Les merveilles, la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher remporte le Grand prix du Festival de Cannes 2014. Et s’impose comme une des figures à suivre du cinéma italien naturaliste et féministe.
It follows de David Robert Mitchell a reçu le Grand Prix du 22e festival du film fantastique de Gérardmer. Déjà très plébiscité à Toronto et à Deauville, l’opus s’annonçait comme le film le plus fort de la compétition. Les prédictions ont donc eu raison.
Trois ans après Intouchables (plus de 19 millions d’entrées en France), le trio Omar Sy, Eric Toledano et Olivier Nakache est de retour avec Samba. Avec de nouvelles têtes à leur côté et un sujet grinçant.
Mommy de Xavier Dolan est un film bourré de talents et d’émotion. Un film qui terrasse et bouleverse jusqu’à l’os. Bravo !
Dans 3 coeurs, centré sur 3 femmes liées par le sang et un homme, Benoît Jacquot filme la passion comme une bombe à retardement. Tentant.
Connaissez-vous Monica Zetterlund ? Une chanteuse de jazz suédoise à la voix en or et au physique très avantageux qui a chanté avec les plus grands jazzmen américains, avant de devenir actrice et de disparaître tragiquement à l’âge de 67 ans.
Ce biopic touchant revient sur deux années déterminantes de sa vie, au début des années 1960, quand elle quitte son village provincial d’Hagfors pour conquérir la scène internationale.
Très douée, elle est vite repérée par un chasseur de talents. Mais, sa première scène newyorkaise lui laisse peu d’espoir. Rentrée en Suède, elle poursuit sa carrière et innove en chantant du jazz en suédois.
Son succès est immédiat et lui vaudra une future consécration aux Etats-Unis, où elle est une des rares chanteuses à enregistrer un album avec Bill Evans, une reprise de « Waltz pour Debby » qui donne son titre au film.
Sa carrière est successivement riche de coups d’éclat et d’échecs cuisants ( à l’Eurovision par exemple), à l’image de sa vie personnelle chaotique. La garde de sa fille lui est souvent confisquée par son propre père, un homme tyrannique duquel elle a dû mal à se faire aimer.
Très populaire auprès du public et de la gente masculine, elle multiplie les aventures, devient vite ingérable à cause de son alcoolisme… mais renaît actrice.
Même si ce film se concentre à priori sur deux années de sa vie, il aborde beaucoup plus : ses débuts, sa percée, ses échecs, son épanouissement personnel jusqu’à son mariage avec la bassiste de jazz, Sture Akerberg, ses démons et même ses premiers pas d’actrice.
Ca fait beaucoup, mais le réalisateur danois Per Fly avait sans doute une double mission en faisant ce film : satisfaire ceux qui la connaissaient bien (le public scandinave où elle reste populaire) et la faire connaître aux autres.
Du coup, le film est un peu conciliant avec certaines périodes de sa vie qu’on aurait aimé traitées plus brièvement. Mais, il n’élude aucun problème et reste très explicite sur la complexité, pour ne pas dire la dualité du personnage.
Intéressant d’autant que du film ressortent deux très belles découvertes : celle de la vraie Monica Zetterlund et celle, encore plus impressionnante, de la très belle et très talentueuse Edda Magnason, qui irradie littéralement ici, en interprétant elle-même la plupart des chansons du film. Une actrice et chanteuse à suivre absolument.
2013 – Suède – 1h51