Elles étaient 82 women, femmes de cinéma latino-américaines dont la photographe et journaliste Clotilde Richalet Szuch a tiré le portrait. En noir et blanc, dans leur environnement. Il en reste une quarantaine exposée jusqu’à la fin 2020 dans les espaces communs du cinéma l’Arlequin, à Paris. Allez-les découvrir!
Des avant-premières, des cartes de fidélité et un label de qualité… Voilà comment les cinémas indépendants parisiens défendent leur place dans un marché concurrentiel. Et les festivités débutent ce 3 juillet 2019.
Depuis la prise de conscience au Festival de Cannes 2018, la place des femmes dans le cinéma s’est-elle améliorée ? C’est ce que sonde Cinéma Au féminin pluri(elles), le documentaire signé Patrick Fabre et diffusé sur Canal +. A voir absolument !
Le Festival International de Films de Femmes fête ses 40 ans. Une édition particulière qui se déroulera du 9 au 18 mars 2018. Alors, toutes et tous à Créteil?
Le 39e Festival International des films de femmes de Créteil ouvre le vendredi 10 mars 2017. L’occasion de relire les propos pertinents que Jackie Buet, sa fondatrice et directrice, tenait lors de sa 36e édition. Rien n’a changé.
Pas facile de faire un film sur un couple après la disparition de leur enfant. C’est pourtant le sujet de Chorus que le réalisateur québécois François Delisle traite avec beaucoup d’élégance.
Il s’ouvrira avec Nobody wants the night d’Isabel Coixet, avec Juliette Binoche, Rinko Kikuchi, Gabriel Byrne… Ce film concourt pour l’Ours d’Or.
Sont aussi en compétition officielle :
Aferim! de Radu Jude (Everybody in Our Family) avec Teodor Corban, Mihai Comanoiu, Cuzin Toma, Alexandru Dabija – Roumanie / Bulgarie / République tchèque.
El botón de nácar (The Pearl Button) de Patricio Guzmán (Nostalgie de la lumière)- documentaire. France / Chili / Espagne.
El Club (The Club) de Pablo Larraín (No) avec Roberto Farias, Antonia Zegers, Alfredo Castro… – Chili.
Ten no chasuke (Chasuke’s Journey) de Sabu (Kanikosen, Dead Run), avec Ken’ichi Matsuyama, Ito Ohno… – Japon.
Vergine giurata (Sworn Virgin) de Laura Bispuri, avec Alba Rohrwacher, Lars Eidinger, Flonja Kodheli… – Italie / Suisse / Allemagne, Albanie / Kosovo. Premier film.
45 Years by Andrew Haigh (Week-end), avec Charlotte Rampling, Tom Courtenay… – Royaume-Uni.
Als wir träumten (As We Were Dreaming) de Andreas Dresen, avec Merlin Rose, Julius Nitschkoff, Joel Basman… – Allemagne / France.
Body de Malgorzata Szumowska, avec Janusz Gajos, Maja Ostaszewska, Justyna Suwala… – Pologne.
Cha và con và (Big Father, Small Father and Other Stories) de Phan Dang Di, avec Do Thi Hai Yen… – Vietnam / France / Allemagne / Pays-Bas.
Eisenstein in Guanajuato de Peter Greenaway, avec Elmer Bäck, Luis Alberti… – Pays-Bas : Mexique / Belgique / Finlande.
Ixcanul (Ixcanul Volcano) de Jayro Bustamante, avec María Mercedes Coroy, María Telón, Manuel Antún, Justo Lorenzo, Marvin Coroy… – Guatemala / France – Premier film
Journal d’une femme de chambre de Benoit Jacquot, avec Léa Seydoux, Vincent Lindon, Clotilde Mollet, Hervé Pierre, Vincent Lacoste… – France / Belgique.
Knight of Cups de Terrence Malick, avec Christian Bale, Cate Blanchett, Natalie Portman… – USA.
Pod electricheskimi oblakami (Under Electric Clouds) d’Alexey German, avec Louis Franck, Merab Ninidze, Viktoriya Korotkova.. – Russie / Ukraine / Pologne.
Queen of the Desert by Werner Herzog, avec Nicole Kidman, James Franco, Damian Lewis , Robert Pattinson… – USA.
Taxi de Jafar Panahi, avec Jafar Panahi… – Iran.
Victoria de Sebastian Schipper, avec Laia Costa, Frederick Lau, Franz Rogowski, Burak Yigit… – Allemagne.
Yi bu zhi yao (Gone with the Bullets) de Jiang Wen, avec Wen Jiang, You Ge, Yun Zhou, Qi Shu, Huang Hung… – Chine / USA / Hong Kong.
Hors compétition :
Elser (13 Minutes) de Oliver Hirschbiegel (La chute) avec Christian Friedel, Katharina Schüttler… – Allemagne.
Every thing will be fine de Wim Wenders, avec James Franco, Charlotte Gainsbourg, Marie-Josée Croze – Allemagne / Canada / France / Suèden / Norvège
Cendrillon de Kenneth Branagh, avec Cate Blanchett, Lily James, Richard Madden, Stellan Skarsgård, Helena Bonham Carter… – USA.
Mr. Holmes de Bill Condon, avec Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker – Royaume-Uni.
Les autres productions ou co-productions françaises attendues :
Sélection Panorama / documents :
Je suis Annemarie Schwarzenbach de Véronique Aubouy
Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Périot
Au Forum :
Ce gigantesque retournement de la terre de Claire Angelini.
Le dos rouge d’Antoine Barraud.
Exotica, Erotica, Etc. de Evangelia Kranioti.
La nuit et l’enfant de David Yon
La sirène de Faso Fani de Michel K. Zongo.
Thamaniat wa ushrun laylan wa bayt min al-sheir (Twenty-Eight Nights and A Poem) de Akram Zaatari.
Viaggio nella dopo-storia de Vincent Dieutre.
Histoire de Judas de Rabah Ameur-Zaïmeche
Hotline by Silvina Landsmann.
Perspektive :
Im Sommer wohnt er unten (Summers Downstairs) de Tom Sommerlatte, avec Sebastian Fräsdorf , Alice Pehlivanyan, Karin Hanczewski, Godehard Giese, William Peiro
A noter :
l’avant-première mondiale de Fifty Shades of Grey de Sam Taylor-Johnson avec Dakota Johnson and Jamie Dornan, le 11 février.
la rétrospective et l’Ours d’honneur à Wim Wenders
l’hommage à Francesco Rosi.
Le palmarès sera dévoilé le dimanche 15 février, l’Ours d’or et les autres prix seront choisis par un jury dirigé par Darren Aronofsky.
L’Arras Film Festival s’est achevé dimanche 16 novembre 2014 avec un palmarès enthousiasmant. C’est Fair play de la tchèque Andrea Sedlackova qui a reçu l’Atlas d’Or ; The fool du russe Youri Bykov le prix de la mise en scène et du jury regards jeunes et la comédie sentimentale suisse Pause signée Mathieu Urfer une mention.
Quod erat demonstrandum du roumain Andrei Gruzsniczki a, lui, remporté le prix du jury de la critique, remis après un débat public animé auquel CineWoman participait.
Panorama contrasté de la nouvelle Europe
Neuf films étaient en compétition, l’écrasante majorité (6 sur 9) représentant le nouveau cinéma de l’ancienne Europe de l’Est. A part Paris of the North de l’islandais Hafsteinn Gunnar Sigurdsson, et Pause du suisse Mathieu Urfer, deux comédies sentimentales masculines, tous les autres traitaient à leur manière de sujets politiques forts.
Certains réglaient leur compte avec un passé très lourd. Fair Play aborde le dopage forcé des sportifs dans la Tchécoslovaquie communiste, Bota d’Iris Elezi et Thomas Logoreci l’éviction des dissidents politiques dans l’Albanie de Enver Hoxha, Quod erat demonstrandum du roumain Andrei Gruzsniczki, la fuite des cerveaux sous Ceausescu.
Les quatre autres films affrontaient les crises actuelles de leur pays respectifs. l’éclatement de la bulle immobilière qui a plongé l’Espagne dans le chaos dans Aces d’Alfonso Zarauza ; la corruption généralisée d’une ville russe dans The Fool de Youri Bykov, le retour du nationalisme serbe dans la tragi-comédie Monument to Michael Jackson de Darko Lungulov ou la spirale de l’endettement dans The Lesson de Kristina Grozeva et Peter Valchanov.
Des femmes remarquées
Notons que cette sélection offrait une part très conséquente aux femmes, qu’elles soient réalisatrices – trois des neufs films ont été réalisés ou co-réalisés par des femmes- ou protagonistes principales d’histoires fortes : dans Aces, Bota, Fair play, The Lesson ou dans Quod Erat demonstrandum (=CQFD), ce sont elles qui mènent la danse, presque exclusivement.
Dans les autres films, excepté dans The fool, leur absence, leur départ est le point d’ancrage de l’intrigue, le motif de la mise en action du personnage principal. Dans The fool, la ville est aux mains d’une femme, une dame patronesse qui organise autant qu’elle subit la corruption. C’est assez rare pour être souligné.
Idem du côté du jury, présidé par la réalisatrice Solveig Anspach, et composé des actrices Sophie Guillemin et d’Anamaria Marinca, du scénariste Jean-Luc Gaget et du réalisateur flamand Miel van Hoogenbemt.
40 000 fans
CineWoman a eu la chance de participer à ce festival superbement organisé par Nadia Paschetto et Eric Miot, en tant que juré du jury de la critique, composé de Nathalie Chifflet (DNA), Marine Durand (grazia.fr), de Gérard Lenne (président d’honneur du Syndicat de la Critique) et présidé par Jean-Jacques Bernard (Ciné+).
En 10 jours de festival, cette 15e édition a réunit près de 40 000 spectateurs. Une prouesse pour une ville qui compte 42 000 habitants ! Mais, un succès amplement mérité. Prochaine édition du 6 au 15 novembre 2015.
Pour tout dire, j’aime beaucoup le Festival de Berlin où je suis allée quelquefois.Parce qu’il se passe à Berlin, dans tout Berlin et que c’est une ville exceptionnelle. Parce que son QG est sur la fameuse Postdamer Platz, le nouveau centre névralgique de la ville réunifiée, qui fut, du temps de la partition, un no man’s land glaçant, inimaginable aujourd’hui.Parce que l’ambiance est à priori beaucoup plus froide qu’à Cannes (là, il y fait – 9°c, comme à Paris en somme!, une température idéale pour remplir les salles de cinéma), mais qu’en fait, c’est beaucoup plus chaleureux. Parce que le Festival est remarquablement organisé, qu’on y côtoie autant de stars que du « vrai » public (pas de notables qui ne vont au cinéma qu’une fois l’an pour sortir la robe longue) et qu’on réussit à parler aux uns et aux autres. Parce que la sélection est généralement accessible et parfois même décevante… Qu’attendre justement de cette édition 2012?
Une seule réalisatrice est en lice pour l’Ours d’Or : la suisse Ursula Meier. décevant pour un festival qui détient pourtant le record de récompenses suprêmes accordées à des réalisatrices. En moins d’une décennie, deux femmes ont obtenu cette reconnaissance. Jasmila Zbanic, en 2006, pour Sarajevo, mon amour, et Claudia Llosa, en 2009, pour Fausta. Pour mémoire, seule Kathryn Bigelow a remporté l’Oscar du meilleur réalisateur et Jane Campion, une Palme d’Or.
Il y a bien aussi Phyllida Lloyd pour La Dame de fer, mais le film est présenté en séance spéciale, qui vaut, c’est vrai, un Ours d’honneur à sa principale interprète, Meryl Streep.
Même la composition du jury est décevante: 2 femmes sur 8 membres, Charlotte Gainsbourg et Barbara Sukowa, soit 25% du total, mais Berlin nous avait toujours habituées à mieux.
On se rattrapera comme souvent en reconnaissant que les femmes seront souvent le principal sujet des films, qu’il s’agisse de Jayne Manfield, de Barbara, de Tabu ou même de Rebelle de Kim Nguyen qui va clore la compétition. Parce que c’est l’histoire incroyable et sordide d’une enfante soldate été slave et que c’est mon ami Pierre, producteur québécois, qui l’a produit, qui va pour la première fois à Berlin et que selon lui, le film est une tuerie!
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