Alors que le succès de The Voice bat son plein (après celui de La Nouvelle Star ou de la Star Academy), The Hit Girls revient sur ces batailles vocales, telles qu’elles existent dans les Universités américaines. Chaque année, des groupes amateurs qui reprennent des chansons connues (ici a capella) se livrent à un concours féroce à travers les Etats-Unis.
Bellas contre Troubadurs
Le film raconte l’histoire des Bellas, un groupe de filles sages qui échouent maladroitement en finale mais décident de tout faire pour remporter celle de l’année suivante. Leur échec a été tel qu’il leur faut tout recommencer : reconstituer une équipe, définir une stratégie, choisir des chansons… La compétition est féroce, le défi énorme, les obstacles apparemment insurmontables mais leur ambition est au-delà de tout.
Conçue à partir d’un schéma très classique de la comédie (musicale) américaine, The Hit Girls est un divertissement vraiment agréable qui laisse ouverte la porte de l’acceptation des différences et la reconnaissance de la saine ambition personnelle au sein du groupe. Evidemment en chanson et dans le contexte joyeux des campus américains. Les interprétations vocales et chorégraphiques sont de haute tenue et même si l’on connaît la fin, le long chemin pour y parvenir tient en haleine et peut même mettre en joie.
De Jason Moore, avec Anna Kendrick, Skylar Astin, Rebel Wilson, Adam Devine, Anna Camp…
Sur une île du Mississipi, où ils aiment se promener, jouer et rêver, Ellis et Neckborne, tous les deux 14 ans, repèrent, un jour un personnage étrange. Mud a une allure différente mais attirante : il ne vit de rien, armé seulement de son pistolet et d’une chemise qui le protège. Il fascine tant les deux ados qu’ils commencent à lui apporter à manger. Bientôt, il se confie à eux.
Mud prétend avoir tué un homme pour les beaux yeux de Juniper, qui vient justement de débarquer en ville. Des tueurs seraient à ses trousses. Avec l’aide des deux ados, Mud va remettre en marche un bateau que les deux jeunes lorgnaient. Mais Mud dit-il vrai ? Est-il aussi amoureux de Juniper qu’il le prétend ? Comment connaît-il tout ce monde sans que personne ne lui vienne en aide ?
Déjà vu
Inutile d’attendre trop de réponses de ce film qui en pose plus qu’il n’en apporte. Mud est certes un personnage atypique, mais le cinéma est plein de ces figures marginales attachantes, de ces rencontres improbables qui aident à grandir ou à changer de destin. Qu’importe finalement ce qu’il a fait ou non, il est du genre à retomber toujours sur ses pattes, à sauver sa peau in extremis sans grande conviction, ni ambition toutefois.
La réaction des deux gamins est un peu plus intéressante, surtout celle d’Ellis qui subit tous les jours la mésentente de ses parents alors que lui ne rêve que d’amour et qu’il interprète tout à cette aune.
Pour le reste, et malgré l’enthousiasme qu’il semble susciter, ce film à la mode laisse vraiment sur sa faim : on peine à s’intéresser à cette Amérique profonde, régie par la loi du Talion, parce que sa présentation est trop biaisée et irréaliste. Encore plus quand arrive le final aussi explosif, maladroit que malvenu et d’une violence complètement démesurée pour être crédible, alors que le film tente justement de décrire une certaine réalité sociale.
Mud est encore plus décevant que Les Bêtes du sud sauvage, film dans la même veine qui défendait un univers semblable, typique du Mississipi et de l’influence que sa nature a nécessairement sur le comportement de ses habitants. Mais, alors que l’autre film défendait un propos, le vide de celui-ci n’en est que plus sidérant. Même le jeu des acteurs vedettes semble artificiel : Matthew McConaughey n’est jamais subtil et parfois même grotesque, Reese Witherspoon n’a rien à défendre. Seuls les gamins (Tye Sheridan en tête) tirent dignement leur épingle du jeu. C’est peu.
Avec Matthew McConaughey, Reese Witherspoon, Tye Sheridan, Jacob Lofland, Sam Shepard
Aucun roman français n’est plus emblématique de l’adolescence que L’Ecume des jours de Boris Vian. Quelle belle idée d’en confier l’adaptation à Michel Gondry, le plus adolescent de nos cinéastes.
L’histoire est simple, linéaire. Colin, un jeune bourgeois parisien qui adore le jazz, tombe amoureux de Chloé. Il l’épouse et alors que leur félicité devrait être sans nuage, Chloé apprend qu’un nénuphar lui dévore le poumon. L’univers riche, lumineux, brillant de Colin s’assombrit et rétrécit au fur et à mesure que sa bien aimée s’enfonce dans la maladie.
Suranné et foisonnant
Boris Vian donnait une force incroyable à cette romance tragique grâce à l’univers loufoque, surréaliste, inventif qu’il décrivait. Et c’est précisément sur ce point que Gondry pouvait des miracles. Chaque scène du film regorge donc de trouvailles visuelles, de gadgets incroyables, d’inventions impossibles. Le foisonnement d’abord séduisant, finit par nuire à la lecture des images. La seconde partie, plus sombre, délaisse cette surenchère pour une émotion plus troublante qui est bienvenue.
Il serait facile de reprocher à Gondry d’avoir voulu trop en faire. C’est pourtant le cas, mais l’ensemble reste à la fois fidèle au roman (là encore un peu trop, certains aspects datés comme Jean-Sol Partre aurait pu être oubliés) et à l’univers atemporel et foisonnant de Gondry. Et il nous offre un vrai bon moment de cinéma. Ce qui n’est pas si fréquent.
Avec Audrey Tautou, Romain Duris, Gad Elmaleh, Omar Sy, Aïssa Maïga, Charlotte Bon…
En 1961, Israël décide de juger Adolf Eichmann, le criminel nazi accusé d’avoir organisé la déportation de millions de juifs européens durant la seconde guerre mondiale et donc de les avoir conduit à la mort. A l’époque, Hannah Arendt est une philosophe déjà célèbre pour avoir écrit « Les origines du totalitarisme ». Elle est installée à New York après avoir fui l’Allemagne puis la France, où elle a été internée dans un camp.
La banalité du mal
Enseignante à l’Université, bien intégrée dans la sphère intellectuelle new-yorkaise, elle propose au magazine Le New Yorker d’aller à Jérusalem suivre le procès Eichmann. Ainsi confrontée au premier nazi qu’elle prétend avoir rencontré (sans lui parler toutefois), elle sort de cette expérience une théorie fondamentale, celle de la banalité du mal.
Elle met en évidence qu’Eichmann n’aurait été qu’un rouage sans personnalité dans un système auquel il n’a fait qu’obéir, le mieux possible, sans se poser plus de questions. Un être médiocre, sans autre envergure que sa soumission totale, sans réflexion personnelle à un système meurtrier dans les grandes largeurs. La position d’Hannah Arendt donne lieu à une immense polémique. Une partie de son entourage intellectuel ou familial (Hannah Arendt est juive) se détourne d’elle tandis que ses cours à l’Université ne désemplissent plus.
Les archives au service de la fiction
Personnalité fondamentale de la pensée du XXème siècle, Hannah Arendt méritait bien un film et celui que Margarethe von Trotta lui consacre est passionnant (même s’il n’est pas exempt de défauts). D’abord, parce qu’il est compréhensible par tous que l’on soit ou non familier des théories d’Hannah Arendt. Ensuite, parce qu’il se focalise sur une période intense mais restreinte de la vie de la philosophe, les quatre années déterminantes qui furent celles du procès Eichmann et de sa suite.
Seuls quelques flashbacks, pas toujours très habiles d’ailleurs, reconstruisent vite fait le parcours et les influences d’Hannah Arendt jeune, notamment son amour de jeunesse pour Martin Heidegger, grand philosophe mais adhérent précoce au parti nazi. Enfin, parce que le film, bien que focalisé sur le procès et la manière dont cette femme va se l’accaparer, tente de décrire, de raconter cette femme dans son intégralité, c’est-à-dire dans son quotidien de femme amoureuse, sensible, entourée d’ami(e)s, bref d’une femme pleine de vie et que sa vie nourrit.
L’autre prouesse, pour expliquer justement comment la pensée d’Hannah Arendt va se constituer lors du procès, est justement d’avoir choisi d’utiliser les images d’archives du procès Eichmann et de les confronter à Barbara Sukowa, l’actrice qui interprète Hannah Arendt (avec brio d’ailleurs), immisçant ainsi le documentaire au sein de la fiction. Ainsi comprend-on facilement comment la pensée se construit dans la tête de la philosophe, ce qui permet donc y adhérer pleinement.
Un vrai film de femme
Quelques bémols : le film est somme toute assez bavard et souvent dans une atmosphère jaunâtre, verdâtre, tabac quoi, qui d’emblée le met hors du temps. C’est dommage car montrer aujourd’hui encore en quoi la théorie d’Hannah Arendt reste pertinente, applicable à nos sociétés (le fameux responsable mais pas coupable du sang contaminé n’en est-il pas une pure illustration ? ) aurait été un plus non négligeable.
A noter enfin : Hannah Arendt est un vrai film de femmes sur une femme remarquable. Outre la réalisatrice, Margarethe von Trotta, les responsabilités de l’équipe ont été portées par des femmes : le scénario a été confié à Pam Katz et à Margarethe von Trotta, la production à Bettina Brokemper, l’image à la chef opératrice Caroline Champetier, le montage à Bettina Böhler et la distribution française est assurée par la société de Sophie Dulac. C’est suffisamment rare pour être souligné.
Avec Barbara Sukowa, Axel Milberg, Janet McTeer, Julia Jentsch
C’est une réalisatrice qui a été retenue pour ouvrir la Semaine de la critique, le jeudi 16 mai. Ensuite, seuls des hommes ont réussi à passer le cap des sélections des longs métrages. Et ce sera un autre réalisateur, Miguel Gomes à qui l’on doit Tabu, qui sera le président du jury qui les départagera. Résultat : le 24 mai.
Film d’ouverture : Suzanne de Katell Quillévéré
En compétition:
Le démantèlement de Sébastien Pilote
Salvo de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza
The lunchbox de Ritesh Batra
For those in peril de Paul Wright
The Major de Yury Bykov
Los Duenos d’Agustin Toscano et Ezequiel Radusky
Nos héros sont morts ce soir de David Perrault
Séances spéciales :
Les amants du Texas de David Lowery
Les rencontres d’après minuit de Yann Gonzalez
Clôture :
3x3D, tryptique de courts-métrages en 3D signés Peter Greenwaway, Jean Luc Godard et Edgar Pêra.
Dans une ferme paisible, où le jeune Kanuto apprend à devenir chien de berger, naît une portée d’agnelles plus belles les unes que les autres. La plus jeune est noire.
Revendiquant haut et fort sa différence, douée d’un caractère entier, Blakie a une idée en tête dont elle ne démordra pas : elle veut aller sur la lune.Rien ne l’arrêtera et surtout pas l’amour de Kanuto qui fera tout pour l’aider à atteindre son but.
Forts caractères
Voici donc dans le même temps une comédie et un film d’aventures pour les plus jeunes, où les personnages ont des caractères bien trempés. Egoïstes, autoritaires, capricieux… aucun n’est parfait, loin de là. Mais, c’est ce qui les pousse à enfreindre les règles, à dépasser les limites et qui rend ce film sympathique.
Le revers ? Le scénario part un peu dans tous les sens, on s’égare parfois en suivant un peu trop les personnages secondaires. Mais, l’ensemble reste inventif, original, un peu trop bavard et fouillis toutefois pour séduire complètement. Un peu comme le dessins d’ailleurs : si les moutons sont à croquer, les paysages mignons, certains personnages sont moches et caricaturaux. Du bon et du moins bon, à l’image du film.
Depuis tout petit, Tad rêve d’archéologie. Devenu adulte, il est un ouvrier du chantier d’un métro tellement distrait qu’il est, une nouvelle fois, licencié. A la suite d’un quiproquo, il part pourtant rejoindre une équipe d’archéologues de grand renom en mission au Pérou. Le rêve….
D’Espagne
Sauf qu’ il tourne au cauchemar quand Tad comprend que la Cité perdue des Incas est prête à livrer un de ses plus anciens secrets mais que de redoutables chasseurs de trésor sont aux aguets pour les récupérer. Heureusement, Tad et ses compagnons sauront être vigilants…
Rares sont les dessins animés espagnols (c’est même un des premiers longs métrages produits). En sortant ainsi des frontières des productions habituelles, le genre se renouvelle un peu et ouvre des perspectives inédites comme cette plongée au sein du monde des Incas. Le tout avec une approche légèrement différente de ce que l’on a l’habitude de voir. Ce film est donc extrêmement rafraichissant, moins basé sur l’humour et le spectaculaire que les productions américaines, moins soigné au niveau des dessins que les productions françaises mais avec une humanité et un sens de l’aventure nouveaux et bienvenus. Une belle découverte…
Clip n’est pas un film aimable. C’est même le genre de films, de sujets surtout qu’on aimerait bien éviter. Pas romantique pour un sou, pas émouvant non plus. Il est brutal. Et pourtant, il est nettement plus riche d’enseignements que n’importe quel reportage, témoignage sur les adolescentes aujourd’hui. Clip se passe dans une banlieue sans âme de Belgrade et suit le quotidien de Jasna, une jolie adolescente de 16 ans. Entre les cours au lycée qui l’intéressent plus ou moins et qu’elle sèche volontiers, sa bande de copines, Djole, le mec dont elle tombe follement amoureuse et sa famille qu’elle rudoie volontiers et avec qui elle ne fait pas l’effort de communiquer. Car Jasna est avant tout préoccupée par elle-même, par les fêtes à venir, les fringues à choisir pour y aller et Djole qu’elle veut séduire à tout prix. Tellement qu’elle passe le temps à se photographier et à se filmer avec son portable, sous toutes les coutures.
L’image a tout pris
Comme le film n’est pas parfaitement réalisé, il est très facile à démolir. A tort. Il mérite amplement que l’on s’attarde sur ce qu’il montre et sur ce qu’il dit d’une génération constamment happée par l’image et qui tente de se conformer à ce qu’elle voit, sans aucun recul.
La démarche de la réalisatrice, Maja Milos, une jeune bulgare qui signe ici son premier long métrage, est à saluer. Elle est partie des vidéos postées sur le net par les jeunes filles pour monter son projet : des petits films qui vont de soirées sauvages, de leurs longs préparatifs (le choix des fringues, les faux bons conseils des copines…), aux sextapes ou aux plaisanteries potaches pendant les cours.
Et c’est à partir de ce matériau qu’elle a bâti son projet, construit l’histoire de Jasna, prête à tout pour séduire Djole, sans tabou, sans auto-censure, éduquée qu’elle est à la sexualité par la pornographie du net. Comme si le flirt, à l’époque du 2.0, n’avait plus court et qu’il fallait de suite sortir l’artillerie lourde pour que ce garçon, à peine plus âgé qu’elle, daigne la remarquer et l’aimer au moins un peu. Les émotions ne se véhiculent plus par les mots, ni par les baisers mais par une sorte d’audace sexuelle, de performance qui est plutôt choquante. Pour nous, en tout cas.
Ne pas juger
Il serait facile d’en conclure vite fait que Jasna est un peu idiote, une sorte de pauvre fille soumise à son désir et à celui de Djole, et que lui, est un mec indélicat. Ce n’est pas du tout le cas. Ce sont des adolescents moyens, ni brillants, ni stupides, qui vivent comme vit leur génération sans se poser de questions. Leurs sentiments les rattrapent et ils s’en arrangent comme ils peuvent, elle tombe amoureuse et fait tout pour qu’il la remarque, il se résoud à être séduit et devient jaloux, preuve qu’il l’aime donc au moins un peu. Leurs manières » sont rustres (normal, ils n’ont que 16 ans), peut-être pas les bonnes, mais qui peut en juger ?
Evidemment, on meurt d’envie de savoir si ces nouvelles méthodes, ces nouvelles tendances des premières amours laisseront des traces. Sur eux, sur les générations à venir qui mettront la performance encore plus haut ou sur ceux, qui trop timides, trop inhibés, sont incapables de jouer ce jeu-là. Impossible à savoir, mais espérons que Maja Milos suivra ces personnages, comme nous suivrons ses prochains travaux.
Avec Isidora Simijonovic, Vukasin Jasnic, Sanja Mikitisin, Jovo Maksic…
2012 – Serbie – 1h42
Interdit aux moins de 16 ans avec avertissement (scènes de sexe crues)
Voici une nouvelle histoire loufoque de pingouins à destination des plus jeunes. Maurice est un pingouin-tigre, c’est-à-dire un pingouin qui a grandi dans la jungle et été élevé par un tigre dont il a pris la pelure.
Il ne sait rien de ses origines mais cela le rend sûr de lui et lui confie une autorité que les autres animaux lui envient. Un jour, il rencontre deux vrais pingouins qui ont fui leur banquise soumise à la dure loi des morses. Réduits à l’esclavage par ces énormes monstres marins, ils sont en quête du guerrier-tigre, qui, selon la légende, est le seul à pouvoir les délivrer.
Maurice n’est à priori pas taillé pour cette aventure-là, mais il est vite convaincu qu’il peut être ce sauveur. Accompagné de ses plus proches amis, il part donc sur la banquise…
Voilà un petit film d’aventure dopé à l’imagination sans borne du scénariste qui se laisse voir avec un bonheur enfantin. Evidemment rien n’est vrai, ce qui peut être déroutant pour les plus exigeants, mais l’outrance et l’humour sont vraiment les atouts majeurs de ce film court (moins d’une heure) fait pour passer un bon moment au cœur d’une histoire originale, amusante, irréaliste, inventive et tendue par un suspense bien mené.
Pas facile de vivre à l’époque des cavernes. Les Croods en savent quelque chose : ils sont les seuls survivants de leur espère. Leur famille est depuis ultra-soudée, chaque membre veillant scrupuleusement sur les autres.
Le père Grug surtout, un bonhomme massif, fort, puissant dont la devise n’est autre que « ne jamais pas avoir peur ». Son fils la respecte au pied de la lettre mais pas sa fille, Eep, qui a envie d’ailleurs. Un soir, elle rencontre un jeune aventurier, Guy, qui maîtrise une drôle de lumière : le feu. Le jour où leur caverne refuge s’écroule, les Croods n’ont d’autre solution que de suivre Guy. A son contact, ils comprennent peu à peu qu’il va leur falloir évoluer s’ils veulent survivre.
La guerre du feu
Si les Croods partagent avec la série de L’âge de glace de situer à la préhistoire, ici, la période traitée est celle du passage de l’âge des cavernes à celui du feu. Surtout, c’est le point de vue des humains qui est abordé.
Impossible de rester étranger au destin de cette famille attachante qu’est celle de Croods, tant leur approche de la vie est en phase avec celle de notre époque : le repli sur soi, la peur de l’autre, de la nouveauté et de l’aventure. Un miroir qui pousse constamment à l’auto-dérision et que compense une longue aventure menée tambour battant, par le réalisateur Chris Sanders, qui signe, après Lilo et Stitch et Dragons, un troisième dessin animé très réussi.
De Chris Sanders. Voix françaises : Bérengère Krief, Kev Adams
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