No brain ?
Dose de Testostérone : Maximale
Neurones en fonction : 0
Ras le bol de ces héros plus ou moins supers qui passent leur temps à sauver le monde contre des attaques imaginaires, de ces films de propagande virile qui ne servent qu’à rassurer les mâles sur leur toute puissance, de ces montagnes de muscles à la sexualité pré-ado, prêts à en découdre mais incapables de parler à une femme en regardant autre chose que le bout de leurs chaussures. C’était idiot. Tout combat mérite un ultime acte de bravoure. Il serait donc intéressant d’aller voir un tel film en le décryptant d’un point de vue féminin. Ok, mais lequel?
Trop bonne…
No pain, no gain s’est imposé tout seul. Un film signé de Michael Bay, celui à qui je dois l’un de mes pires souvenirs de cinéma où les jouets de mon fils se transformaient en machine à sauver le monde (et encore je me suis épargnée les Transformers 2 et 3) sur un monsieur muscle de Miami, campé par Mark Wahlberg, peu connu pour sa finesse d’esprit, accompagné du catcheur Dwayne Johnson, l’affiche était trop bonne.
… trop cons
Sauf que de manière complètement inattendu, Michael Bay prend le contre-pied total du premier degré auquel il nous avait habitué. Daniel Lugo (Mark Wahlberg) et ses copains forment une bande de bras cassés de classe IN-TER-NA-TIO-NA-LE. Très forts en biceps mais zéro en stratégie d’adaptation, ils sont tellement obsédés par leur part du gâteau qu’ils font n’importe quoi. Pour commencer, ils kidnappent, dans le but de lui piquer son fric et son identité, un richissisme business man qui a le tort de se vanter de son train de vie. Mais, l’homme est ultra-coriace et rien ne se passera comme prévu.Et les kidnappeurs sont capables de tout, sauf de réagir à l’imprévu…
De Michael Bay, avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Ed Harris, Anthony Mackie, Rebel Wilson…
2013 – Etats-Unis – 2h10
© Mark Fellman. Paramount Pictures 2013
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