Comme souvent chez Ken Loach, le film est conçu comme une démonstration, imparable mais manichéenne. Un homme est pris en étau dans une spirale absurde dont il est impossible de s’extraire. Beaucoup d’autres sont comme lui, condamnés et punis d’être pauvres et malades. Les mains tendues, les supports moraux n’y changeront. La condition des défavorisés est désespérante et désespéré.
Une nouvelle pierre à l’édifice
On encourage souvent Ken Loach à montrer ses films aux dirigeants. Lucide, il rétorque que c’est inutile, qu’ils savent déjà. Pire, que c’est la politique qu’ils mettent en oeuvre avec un vrai volontarisme, cette fois, et qu’ils en connaissent parfaitement les conséquences. Vont-ils jusqu’à les assumer ? C’est un autre débat.