Un chien est un compagnon de vie, de toute une vie. Quitte à avoir plusieurs vies. Enfin, selon le réalisateur Lasse Hallström qui signe ce nouveau film, Mes vies de chien.
Réincarnations
Quand un chien a trouvé son maître, c’est pour la vie. Mais, la biologie – il vit moins longtemps que l’homme- nécessite qu’il se réincarne à multiples reprises, pour lui rester fidèle.
Voilà la théorie et le scénario de ce nouveau film du réalisateur suédois Lasse Hallström, habitué aux animaux, aux chiens (Hathi, Ma vie de chien) et aux bons sentiments. Et dont la carrière s’est lancée sur le succès d’ABBA dont il signait les clips.
Mes vies de chien, un poil tordu
L’idée est saugrenue, pas très intéressante mais permet de montrer les différents talents d’un chien. Il peut être le compagnon d’un enfant unique, l’élément fédérateur d’une famille, sauveur de vie, maltraité ou mal aimé etc. Et c’est à travers tout ce prisme raconté du point de vue de l’animal qu’est conçu le film.
A vrai dire, il est adapté d’une saga à succès, publiée dans 29 pays à travers le monde, rédigé par W. Bruce Cameron. Elle lui a été inspirée quand sa petite amie était triste d’avoir perdu son chien. Pour se consoler, elle est même une des scénaristes du film.
Tombé sur un os
L’histoire commence en 1962 quand un jeune garçon Ethan sauve un chien perdu de la soif. Il l’adopte, en fait son meilleur ami jusqu’à la mort de l’animal. Entre temps, Ethan est devenu adolescent, adulte avec des succès variables. Ce n’est qu’au terme d’un long parcours de vie qu’il comprendra que Bailey était fait pour lui, et cela quel que soit sa forme animale. Et qu’il lui porte chance.
A part retracer la vie d’un homme et les variétés de celle d’un chien, cette story pleine de bons sentiments n’a que peu d’intérêt. Elle surfe sur la relation inouïe et fidèle d’un chien pour son maître qui devrait faire son succès. Elle reste distrayante puisque c’est le chien qui la raconte, en voix off. A voir en famille sans en attendre trop… dans la lignée de Belle et Sébastien.
De Lasse Hallström, avec Dennis Quaid, Britt Robertson, KJ Apa, John Ortiz…
2017 – Etats-Unis – 1h20