Quels (gros) films d’ici la fin 2015 ?
Dorothy Malherbe, directrice du cinéma l’Etoile Cosmos de Chelles, liste les succès à prévoir pour la fin 2015. Alors, quels sont les cartons annoncés de la fin 2015?
Les cartons annoncés de la fin 2015
Manifestement les blockbusters misent avant tout sur un public masculin. La preuve avec les succès annoncés par Dorothy Malherbe, directrice du cinéma l’Etoile Cosmos de Chelles (77). Elle a toujours une longueur d’avance et dresse la liste des films qui, selon elle, vont marquer le box-office de la fin 2015. Deux films « féminins » dans ses choix, mais on espère qu’il y aura d’autres surprises.
James Bond versus Star Wars
Qu’on se le dise ! 2015 sera un très bon cru cinématographique et ce, grâce à une fin d’année féconde… en blockbusters. En plus de Spectre, le nouveau James Bond (le 11 novembre) et Star Wars le réveil de la force (le 18 décembre) qui devraient cristalliser l’attention et monopoliser le haut du box-office pendant plusieurs semaines (mois ?), une profusion d’œuvres devraient dès maintenant ne plus nous faire quitter les salles obscures.
Pas une semaine en effet qui ne soit jalonnée par la sortie d’un opus marquant le grand retour des « pontes » hollywoodiens : Ron Howard revisite le mythe Moby Dick dans Au cœur de l’océan (le 9 décembre), avec, à bord de l’Essex, le sculptural acteur australien incarnant Thor au cinéma : Chris Hemsworth.
Steven Spielberg retrouve Tom Hanks pour un film d’espionnage sur fond de Guerre Froide dans Le Pont des espions (le 2 décembre) ; Ridley Scott envoie Matt Damon pour une mission spatiale à haut risque dans Seul sur Mars (le 21 octobre) ; Robert Zemeckis, dans The Walk (le 28 octobre) fait prendre de la hauteur à Joseph Gordon Levitt. Il y incarne le funambuliste français Philippe Petit, célèbre pour avoir joint dans les années 70 les deux tours du World Trade Center, en marchant sur un fil, dans le vide.
Des superhéros pour des missions de l’impossible
A noter surtout, une abondance de films placés sous le signe de l’aventure, du dépassement de soi, montrant dans une lutte acharnée pour sa survie un héros au prise avec les éléments, dans un environnement hostile.
Qu’il s’agisse de survivre sur Mars (Seul sur Mars), de gravir le plus haut sommet du monde (Everest de Baltasar Kormakur, 23 septembre) de lutter contre les mythiques monstres marins (Au cœur de l’océan) ou d’explorer des galaxies lointaines, très lointaines (Star Wars le réveil de la force de J.J. Abrams), l’odyssée naturaliste devrait occuper les écrans un moment.
Des loosers magnifiques…en attendant Steve Jobs
Autre genre à faire florès: le biopic. Et cette année, c’est plutôt du côté des cinéastes anglais qu’on pourra découvrir le très attendu Steve Jobs (le 6 janvier 2016) de Danny Boyle, avec dans le rôle phare du fondateur d’Apple l’un des acteurs les plus incontournables du moment à Hollywood : Michael Fassbender. En 2010, le réalisateur avait déjà signé, avec 127 heures, une biographie, celle de l’alpiniste Aron Ralston.
Pour sa part, The Program (le 16 septembre) s’intéressait au cycliste le plus « dé-titré » de l’Histoire de la Petite Reine : Lance Armstrong, mise en scène par un habitué du genre, Stephen Frears (The Queen, Philomena).
Et les femmes?
Dans Joy, l’américain David O. Russell , quant à lui, réunira de nouveau à l’écran son trio gagnant d’Happiness Therapy (Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert de Niro) pour nous livrer une biographie très 90’s de Joy Mangano, celle qui a inventé le balai à vapeur Miracle Mop (le 30 décembre).
D’ici là, prenez une bonne dose d’air frais avec le nouveau film de Judd Apatow, Crazy Amy (18 novembre) écrite et jouée par la jeune Amy Schumer, une comédie très enlevée qui inverse les rôles de la relation amoureuse et brise les tabous en racontant le quotidien d’une croqueuse d’hommes effrayée par l’engagement. Réjouissant!
On n’ose évoquer 2016 et les prometteurs The Revenant d’Alejandro Gonzalez Inarritu (le 20 janvier) avec lequel Di Caprio raflera peut-être enfin la statuette dorée et The Hateful Eight, le western de Tarantino dont Ennio Morricone signe la BO devraient nous faire atteindre un état proche de l’orgasme. Quelque soit le genre, vous l’aurez compris: vous n’échapperez pas à l’appel du strapontin.