Le petit homme

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Le petit homme de l’iranienne Sudabeh Mortezai retrace le parcours d’un jeune tchéchène de 11 ans qui sent son rôle menacé par un ami de la famille. Un film à la fois sur l’intégration et la construction de l’identité masculine.

A la place du père

Ramasan a 11 ans. Pour son âge, il est mature, raisonnable, responsable. Il  tente comme il peut de suppléer auprès de sa mère et de ses deux petites sœurs à l’absence de son père, tué en Tchétchénie.

L’ombre paternelle

Il aime bien aussi jouer au foot en rentrant de l’école ou zoner avec ses copains en bravant quelques interdits.

Ramasan et sa mère dans Le petit homme

Un jour, un voisin apporte à sa mère quelques effets personnels de son père qu’Issa prétend avoir bien connu. Ramasan se rapproche de lui, poussé par le désir de mieux connaître cet absent trop tôt disparu. Mais, bientôt Issa va menacer le rôle d’homme de la famille que le jeune garçon s’est donné auprès des siens.

Portrait cosmopolite

Fin portrait psychologique d’un enfant en construction et en manque de figure paternelle, cette fiction, la première de la documentariste iranienne Sudabeh Mortezai, est aussi une passionnante plongée au sein des récentes communautés immigrées en Autriche.

Ramasan et son voisin Issa

Tournée à Macondo, un camp de réfugiés de la banlieue viennoise ouvert depuis les années 1950, la cinéaste s’inspire non pas d’un fait réel mais d’une mosaïque de personnages qu’elle a longuement interviewés. Ce qui donne à ce film une vérité et une sensibilité inédites et le rend particulièrement touchant.

De Sudabeh Mortezai, avec Ramasan Minkailov, Aslan Elbiev, Kheda Gazieva…

2013 – Autriche – 1h38

En partenariat avec Grains de Sel

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