La fabuleuse Gilly Hopkins
Un film tous publics mais pas mièvre sur l’adoption. Voila La fabuleuse Gilly Hopkins de Stephen Herek, qui révèle la jeune actrice canadienne Sophie Nélisse.
Adoption : mode d’emploi
Galadriel (Gilly) Hopkins est ce qu’on appelle une enfant difficile. Il faut dire qu’elle n’a pas eu beaucoup de chance jusqu’ici. Abandonnée par sa mère quand elle était bébé, elle est depuis passée de famille d’accueil en famille d’accueil. Ce qui n’a pas manqué de lui forger le caractère.
Tout est trop !
Le film commence quand la fabuleuse Gilly Hopkins elle débarque chez Maime Trotter qui accueille déjà le petit W.E. Là, tout lui semble terne : la maison est mal rangée et mal nettoyée, le garçonnet l’énerve, la trop gentille Trotter aussi.
A l’école, ce n’est pas mieux. Son institutrice est intraitable et sa seule « amie », trop collante. Alors, Gilly écrit à sa mère pour que celle-ci vienne la chercher.
Adaptation de la saga à succès, la fabuleuse Gilly Hopkins
Ce sont les fils de Katherine Paterson, l’auteur de la saga à succès des Gilly, qui l’ont adaptée en décidant de prendre leur temps pour ne pas être déçus.
Le film sur cette enfant qui finit par trouver un foyer accueillant et plein d’amour est vraiment touchant. Pas du tout drôle alors que l’affiche, les photos et la bouderie de l’actrice principale font croire à une comédie.
Une belle brochette d’actrices
Outre l’histoire, bien menée et pas mièvre, les acteurs sont épatants
A côté de Kathy Bates, de Glenn Close ou de Julia Stiles, la jeune québécoise Sophie Nélisse fait preuve d’un charisme et d’une variété de jeu impressionnante. Une belle découverte donc.
De Stephen Herek, avec Sophie Nélisse, Kathy Bates, Glenn Close, Octavia Spencer, Julia Stiles…
2015 – Etats-Unis – 1h39