Cinéma sensoriel
Alors, c’est comment là-haut ? A quelques 500 km au-dessus de la terre ? Dans le silence quasi-absolu et au milieu de cette grande immensité qu’est notre univers ? Jusqu’à présent, seuls quelques chanceux ont eu l’occasion de tester cette sensation inouïe de l’apesanteur et l’autre, encore plus audacieuse, de regarder la terre de haut, de très très haut.
Vu du ciel
Grâce à la caméra subtile d’Alfonso Cuaron, nous serons bientôt des centaines de milliers (des millions qui sait ?) à connaître ce détachement terrestre, cette impression de légèreté, celle de l’extrême lenteur des mouvements, du souffle court sans espoir de recharge d’oxygène, cette disparition quasi totale des repères physiques et visuels qui sont les nôtres habituellement.
Vide sidéral
On descend en chute libre avec elle, sans retenue et sans moyen de freiner cette descente aux enfers sauf à prendre le temps d’admirer au passage l’immensité sombre, un lever de soleil ou bien encore les découpes des continents qui plongent dans les océans qui les bordent. En évitant bien sûr au passage une pluie de météorites ou en frissonnant à l’idée d’extrême solitude dans laquelle on est redoutablement plongé.
Imax si possible
Il semble désormais acquis le Gravity sera projeté dans les salles Imax dans lesquelles la sensation d’être dans l’espace devrait être encore plus forte. Il faut essayer de voir le film a minima en 3D, dans les meilleures conditions pour en maximiser les effets.
D’Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock, George Clooney…
2013 – USA – 1h30
Les autres sorties du 23 octobre traitées par cine-woman :
- Grandir, documentaire familial de Dominique Cabrera,
- Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, le dessin animé primé à Annecy signé Marc Boreal et Thibault Chatel,
- Poupi, courts-métrages animés du tchèque Zdenek Miler
- Malavita, le dernier film explosif de Luc Besson.
©courtesy of Warner Bros.Pictures