Hollywood a enfin compris que le monde ne se limite pas aux caucasiens ! Mais Crazy rich asians est bien trop conventionnelle pour faire date. Sauf si la communauté asiatique prône à tout prix l’assimilation.
Une romcom trop douce et pas assez aigre
Bonne nouvelle. La communauté asiatique est une communauté comme une autre : elle a enfin son blockbuster hollywoodien. En dehors des films d’arts martiaux évidemment. Pas sûr que ce soit le meilleur qu’elle ait à offrir.
Principe de survie
Le plus gros héritier de Singapour invite sa petite amie sino-américaine au mariage d’un de ses amis d’enfance. Ce sera l’occasion de la présenter à sa famille.
Il ne lui a jamais rien révélé de la puissance, ni de la richesse de ses ascendants. Ni de la méfiance ou de la méchanceté qu’elle va devoir affronter. À peine a-t-elle posé le pied à Singapour qu’elle devient la cible préférée de ces Crazy rich asians. Et ils ne sont pas tendres.
Echec et mat
Mais qu’ils soient d’Asie ou d’ailleurs, les Crazy riches n’ont qu’un objectif : préserver ce qu’ils ont acquis. A tout prix. Pas question donc de céder aux sirènes de l’amour. Seule compte la préservation du patrimoine familial.
Rachel va donc devoir se servir de sa cervelle -elle est professeur d’économie, spécialiste de la théorie des jeux, c’est son seul atout! – pour ne pas être affectée par les armes perfides du clan opposé. L’amour en sortira-t-il gagnant?
Singapour, la patrie de Crazy Rich Asians
Dommage que la bonne nouvelle de départ – cette plongée dans la communauté asiatique – soit, dans sa trame, la plus conventionnelle qui soit. Il ne suffit pas d’une scène de confection de raviolis pour y échapper. C’est un peu court.
Mais deux choses restent à sauver : Singapour rarement filmée à part dans les James Bond ( et pas de cette façon là) et la scène de mah-jong, certes téléphonée mais efficace.
De Jon M. Chu, avec Constance Wu, Henry Golding, Michelle Yeoh, Gemma Chan…
2018 – Etats-Unis – 2h