Cannes Classics 2021 s’annonce comme un grand crû ! Et ça commencera dès la pré-ouverture du 74e Festival de Cannes, avec la mise en lumière de femmes incroyables ensuite.
Pour une nouvelle histoire du cinéma
Chaque année, Cine-Woman attend avec impatience la souvent très séduisante sélection Cannes Classics. L’édition 2021 est à la fois surprenante et alléchante. A elle seule, elle redéfinit les contours d’une histoire du cinéma trop figée sur des grands noms, très, trop attendus. Rien de cela cette année, avec en plus de forts belles surprises. Au moins sur le papier. Parce qu’elles sont si inattendues qu’on avait abandonné l’espoir de voir ces films-là un jour !
A ne pas manquer dans cette sélection Cannes Classics 2021 et en espérant qu’ils auront une vie après le Festival de Cannes :
- La lune s’est levée, deuxième film de la toute première réalisatrice japonaise Kinuyo Tanaka. Une rétrospective semble annoncée
- Journal intime de Márta Mészáros (1983, 1h49, Hongrie), grand prix du jury au Festival de Cannes 1984
- El Camino d’Ana Mariscal, une des pionnières du cinéma espagnol
- les films de Mark Cousins, réalisateur cinéphile à qui l’on doit l’extraordinaire Woman make films : a new road movie through cinema (toujours inédit en France)
La sélection Cannes Classics 2021
Pré-Ouverture
- The Story of Film: a New Generation du très hautement recommandable Mark Cousins (2h40, Royaume-Uni)
Les autres documentaires sur le cinéma
- The Storms of Jeremy Thomas de Mark Cousins (1h29, Royaume-Uni)
- Satoshi Kon, l’illusionniste de Pascal-Alex Vincent (1h21, France / Japon)
- Buñuel, un cineasta surrealista de Javier Espada (1h23, Espagne)
- Montand est à nous de Yves Jeuland (1h40, France)
- Et j’aime à la fureur de André Bonzel (1h50, France)
Les hommages
- Kinuyo Tanaka avec La Lune s’est levée (1955, 1h42, Japon), le deuxième long métrage de la première grande star et surtout première réalisatrice japonaise
- Ana Mariscal avec El camino (Le Chemin) (1964, 1h31, Espagne). Ce septième des dix longs métrages de cette réalisatrice espagnole, est la chronique nostalgique d’un village espagnol dans les années 60
- Bill Duke avec The Killing Floor (1985, 1h58, États-Unis), premier film de ce réalisateur américain, acteur pour Samuel Fuller, John Landis ou Steven Soderbergh
- Oscar Micheaux avec Murder in Harlem (1935, 1h36, États-Unis), un des 42 films du premier réalisateur afro-américain de l’histoire du cinéma américain . La projection sera précédée du documentaire : Oscar Micheaux – The Superhero of Black Filmmaking de Francesco Zippel (1h20, Italie)
- Orfeu Negro de Marcel Camus (1959, 1h45, France / Brésil / Italie) Palme d’or 1959
- Rossellini et les « Cahiers du Cinéma » avec Les Onze Fioretti de François d’Assise de Roberto Rossellini (1950, 1h27, Italie)
Les films restaurés de Cannes Classics 2021
- La Drôlesse de Jacques Doillon (1978, 1h30, France)
- I Know Where I’m Going! de Michael Powell et Emeric Pressburger (1945, 1h32, Royaume-Uni)
- Lumumba : la mort du prophète de Raoul Peck (1990, 1h09, France / Allemagne / Suisse / Belgique / Haïti)
- Friendship’s Death de Peter Wollen (1987, 1h18, Royaume-Uni)
- Bal poussière de Henri Duparc (1989, 1h33, Côte d’Ivoire)
- La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieślowski (1991, 1h38, France / Pologne)
- F for Fake de Orson Welles (1973, 1h25, France/ Iran / Allemagne)
- L’Étang du démon de Masahiro Shinoda (1979, 2h04, Japon)
- La guerre est finie de Alain Resnais (1966, 2h01, France)
- Échec au porteur de Gilles Grangier (1957, 1h27, France)
- Chère Louise de Philippe de Broca (1972, 1h45, France / Italie)
- Journal intime de Márta Mészáros (1983, 1h49, Hongrie)
- Un jour, un chat de Vojtech Jasný (1963, 1h45, République tchèque)
- Le Repentir de Tenguiz Abouladzé (1984, 2h33, Géorgie)
- Le Quatorzième Jour de Zdravko Velimirović (1960, 1h41, Monténégro / Serbie)
- Il cammino della speranza de Pietro Germi (1950, 1h45, Italie)
- Lettre d’une inconnue de Max Ophüls (1948, 1h27, États-Unis)
- Mulholland Drive de David Lynch (2001, 2h25, États-Unis)