Au royaume des singes
Disneynature et son duo habituel de réalisateurs Alastair Fothergill et Mark Linfield plongent, une nouvelle fois, leur caméra dans une communauté animale : celle des macaques à toque du Sri Lanka. Voici donc Au royaume des singes.
La vie toquée des macaques à toque
Au Sri Lanka, des macaques à toque, espiègles et agiles, ont envahi les ruines d’une cité abandonnée. Ces singes, très étudiés par les chercheurs, ont comme caractéristique de vivre selon une organisation sociale sophistiquée et à la hiérarchie stricte.
Au Royaume des singes, une société de castes
Au sommet, un mâle dominant règne sur plusieurs favorites qui ont assuré sa descendance. Cette élite restreinte est très privilégiée : elle jouit de la meilleure nourriture, sans la trouver elle-même, est assistée d’une ribambelle de nourrices pour s’occuper des petits etc.
A l’inverse, les mauvaises castes n’ont droit qu’aux restes et n’ont pas de moyens de s’élever dans l’échelle sociale. A vrai dire, il en existe un, dont va bénéficier Maya, après en avoir pas mal bavé.
Maya, l’héroïne
Pour leur troisième collaboration, les réalisateurs Alastair Fothergill et Mark Linfield ont suivi la ligne défendue par Disneynature : raconter une histoire sur une espèce animale définie à partir d’un individu identifié, baptisé ici Maya. Tout le récit est bâti sur les drames et les bonheurs qu’elle traverse pour enfin accéder à une sérénité méritée.
C’est malin puisque le spectateur est vraiment tenu en haleine mais répétitif quand il a déjà vu les épisodes précédents tels Chimpanzés ou Grizzly (chez les ours). En revanche, la qualité des images est irréprochable et la plongée au cœur de la vie l’espèce exceptionnelle.
Documentaire d’Alastair Fothergill et Mark Linfield
2015 – Etats-Unis -1h21
En partenariat avec Grains de Sel