Un an après avoir fêté son quart de siècle à Cannes, l’ACID 2018 revient avec huit films de femmes sur les 13 sélectionnés. Un record !
ACID 2018 : une majorité écrasante de réalisatrices
Une des règles non écrites de Cannes pourrait être que moins les sélections sont prestigieuses, plus on y trouve de cinéastes femmes. C’est le cas à la Semaine de la Critique et encore plus à l’ACID 2018, où les films réalisés ou co-réalisés par les femmes sont au nombre de 8 sur 13 au total.
On peut facilement expliquer cette effet de masse par le fait que les femmes sont nombreuses à tenter l’aventure du cinéma avec un premier film mais peine à enchaîner avec un deuxième, puis un troisième voire un quatrième film.
Le renouveau du cinéma français
Depuis 2010, l’ACID revendique d’être la tête chercheuse ou le découvreur du cinéma français et le prouve en porposant neuf films « fauchés », selon Fabienne Hanclot la déléguée générale, en tout cas réaliser pour moins de 500 000€, mais pas sans talent.
A côté de ces 9 longs métrages (documentaires ou fictions, souvent des premiers films) , l’ACID 2018 a prévu deux autres programmes : un focus sur le cinéma portugais, l’ACID TRIP #2, qui fait suite à celui sur la Serbie en 2017 ainsi qu’un ACID patrimoine pour célébrer les 50 ans de mai 68.
Comme d’habitude, tous ces films seront présentés et accompagnés par les cinéastes de l’Association et les équipes des films.
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