Oggy et les cafards
Dès 4 ans
Pendant plus de 15 ans, un chat bleu au gros nez rouge a été martyrisé à la télévision par trois cafards intraitables. Les voici désormais au cinéma dans une histoire en quatre phases.
Cartoonesque
Le film commence à la préhistoire lorsque le Oggy, le chat, chargé de surveiller le feu de sa tribu, le perd quand les cafards l’éteignent. Il doit donc partir à la quête d’une nouvelle flamme. On le retrouve au Moyen-Âge, cherchant, cette fois, une femme, puis à Londres, lors du passage à l’an 1900 et enfin en héros d’un Star Wars un peu spécial.
A chaque fois, le principe est le même : les cafards sont les empêcheurs de tourner en rond, voire les méchants d’une histoire menée à un rythme d’enfer dans la plus pure tradition du cartoon à l’américaine. C’est –à-dire qu’il n’y a pas de paroles, seulement des bruitages et des gags visuels qui se succèdent à toute allure. Comme dans Tom et Jerry ou un dessin animé de Tex Avery.
Epuisant
C’est très bien sur un format court, épuisant quand on dépasse les ¾ du programme et presque ennuyeux à la toute fin. Du coup, si on regarde avec intérêt leur guerre du feu, on se lasse franchement du principe dans l’histoire londonienne, à peine rattrapée par la virgule Star Wars à la fin. Dommage !
D’Olivier Jean-Marie
2013 – France – 1h20
En partenariat avec Grains de Sel