Cannes Classics fête ses 20 ans. Quels sont les films du patrimoine restaurés et documentaires qui honorent l’histoire du cinéma qui ont été retenus dan la Sélection Officielle du 77e Festival de Cannes ?
L’histoire du cinéma à Cannes
C’est une des sélections à la fois confidentielles et indispensables du Festival de Cannes. Cannes Classics, qui célèbre l’histoire du cinéma, a 20 ans et 30 films à son actif en 2024. Soyons honnête, et malgré son intérêt, c’est souvent la section moins féminine de tout le festival. Cette année, seuls deux films sur les 30 retenus sont réalisés par des femmes, deux documentaires sur l’histoire du cinéma, l’un sur Jacques Demy et l’autre sur l’actrice Elizabeth Taylor. C’est dommage car depuis quelques années, il semblait que les femmes reprenaient peu à peu leur place dans l’histoire du 7ème art.
Les films
- Napoléon d’Abel Gance (France – 1927) – film d’ouverture
- Gilda de Charles Vidor (Etats-Unis – 1946)
- Paris, Texas de Wim Wenders (Allemagne/France- 1984)
- La vérité est révolutionnaire de Yannick Kergoat (France- 2024)
- Scénarios de Jean-Luc Godard (France/Japon- 2024)
- Les 7 Samouraïs d’Akira Kurosawa (Japon- 1954)
- Law and Order de Frederick Wiseman (Etats-Unis, 1969)
- Les années déclic de Raymond Depardon (France, 1984)
- Bye, bye Brésil de Carlos Diegues (Brésil, 1970)
60 ans de la Palme d’Or de 1964
- Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (France, 1964)
- Jacques Demy, le rose et le noir de Florence Platarets (France, 2024) – documentaire
Les documentaires
- Faye de Laurent Bouzereau (Etats-Unis, 2024)
- Jim Henson Idea Man de Ron Howard (Etats-Unis, 2024)
- Walking in the movies de Lyang Kim (Corée du Sud, 2024)
- Jacques Rozier, d’une vague à l’autre d’Emmanuel Barnault (France, 2024)
- Elizabeth Taylor : the lost tapes de Nanette Burstein (Etats-Unis, 2024)
- François Truffaut, le scénario de ma vie de David Teboul (France, 2024)
- Il était une fois Michel Legrand de David Hertzog Dessites (France, 2024)
Les copies restaurées
- Viol en première page de Marco Bellochio (Italie, 1972)
- The Sugarland Express de Steven Spielberg (Etats-Unis, 1974)
- Camp de Thiaroye d’Ousmane Sembene et Thierno Faty Show (Sénégal/Algérie/Tunisie – 1988)
- L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville (France, 1969)
- Johnny got his gun de Dalton Trumbo (Etats-Unis, 1971)
- Rosora a la 10 de Mario Soffici (Argentine, 1958)
- Tasio de Montxo Armendariz (Espagne, 1984)
- La Rose de la mer de Jacques Baroncelli (France, 1947)
- Bona de Lino Brocka (Philippines, 1980)
- Manthan de Shyam Benegal (Inde, 1976)
- Shanghai Blues de Tsui Hark (Hong Kong, 1984)
- Quatre nuits d’un rêveur de Robert Bresson (France/Italie, 1971)