Le 43e Festival International de Films de Femmes s’ouvre ce vendredi 2 avril en ligne. Il s’intéresse cette année à l’héritage, à l’actrice et nouvellement réalisatrice Aïssa Maïga et à l’actrice et productrice Nicole Stéphane. En ligne jusqu’à 11 avril 2021.
Deux éditions en une et en ligne
D’habitude, le Festival International de Films de Femmes (le FIFF) se tient à Créteil. Cette année, il est entièrement en ligne et donc accessible depuis toute la France. Pour cela , il suffit d’acheter un pass à 15€ pour voir l’intégralité du programme. Ou bien un billet à 3€ par séance. Et la marche à suivre pour assister aux séances est à lire ci-dessous.
Après une édition 2020 brutalement empêchée le jour même de son ouverture, pour cause de confinement, le 43e Festival International de Films de Femmes s’invente une nouvelle forme. Sa programmation, allégée par rapport aux éditions physiques antérieures, reprend une partie des rendez-vous prévus l’an dernier – l’hommage à Nicole Stéphane par exemple -. Alors qu’y-a-t-il encore au sommaire de cette 43e édition?
Les événements du 43e Festival International des Films de Femmes
C’est l’actrice Aïssa Maïga, coautrice de Noire n’est pas mon métier, qui en est l’invitée d’honneur. Regard noir, le premier film qu’elle a co-réalisé avec Isabelle Simeoni, sera disponible sur la plateforme à partir du mercredi 7 avril. Tandis qu’une de ses interviews est déjà disponible sur le site du festival.
L’actrice et productrice Nicole Stéphane est l’autre figure mise en avant lors de cette édition, à travers une rétrospective des films qu’elle a joués et ou qu’elle a produits. Le thème de l’Héritage et de la transmission est aussi au programme avec une sélection de dix films inédits, venus des quatre coins du monde. A noter aussi l’avant-première de Nos enfants de Maria de Meideros, l’hommage à la photographe Cécilia Mangani, décédée en janvier 2021
Les compétition 43e Festival International de Films de Femmes
Au total, pas moins d’une quarantaine de longs métrages de réalisatrices, dont les huit fictions, six documentaires et neuf courts-métrages en compétition.
Film d’ouverture
- Eden d’Agnès Kocsis ((Hongrie, Roumanie, Belgique)
Film de clôture
- Détruire, dit-elle de Marguerite Duras, produit par Nicole Stéphane
Compétition Fictions
- Zana d’Antoneta Kastrati (Kosovo/Albanie)
- La voix d’Aïda de Jasmila Zbanic (Bosnie)
- La rivière sans repos de Marie-Hémène Cousineau et Madeline Ivalu (Canada)
- Mare d’Andrea Staka (Suisse/Croatie)
- In the mirror de Laila Pakalnina (Lettonie, Lituanie)
- A thief’s daughter de Belen Funes (Espagne)
- A regular woman de Sherry Hormann (Allemagne/Turquie)
Compétition documentaires
- Radiographie d’une famille de Firouzeh Khosrovani (Norvège/Iran/Suisse)
- L’île des perdus de Laura Lamanda (France)
- Immortal de Ksenia Okhapkina (Estonie/Lettonie)
- I love you I miss you I hope I see you before I die d’Eva Marie Rodbro (Danemark)
- Boca Ciega d’Itziar Leemans (France)
- Ailleurs, partout d’Isabelle Ingold et de Vivianne Perelmuter (Belgique)
Les jurys
Le jury de la compétition Fiction est composé de l’acteur Eric Berger (Tanguy), de la réalisatrice Sofia Djama (Les bienheureux), de Pascal Lombardo, responsable de l’action cinéma de l’Energie, de la directrice de production Monica Mele (Seize printemps de Suzanne Lindon) et d ela productrice Pauline Seigland (La vie de château). Celui de la sélection documentaire comprend la directrice de production Sylvie Balland (L’avocat de la terreur), de la journaliste de TV5 Liliane Charrier, de Benoît Labourdette, cinéaste et expert en innovation culturelle, des réalisatrices Tania Rakhmanova (Spin doctors, Rroms…) et Mina Saidi-Shahrouz (Lettre au Ministre, De la Terre à la terre…° .
Et pour vivre le festival en ligne, il suffit de se connecter sur le site du festival et de suivre ce mode d’emploi. Retrouvez-y aussi de nombreuses interviews vidéos des réalisatrices invitées.
Bon festival !